
On se serre d’autant mieux quand on pense que l’on peut se perdre.
J’aimerais garder cette authenticité
Et jouer chaque jour mon dernier jour.
Chaque jour doit être le dernier.
Dans son dernier message maîtresse Trinity a fait montre non seulement de son talent littéraire (sa manière d’amener les choses et d’aller droit au but) et d’une psychologie totalement inédite.
Inédite dans tout ce que j’ai pu lire.
Je ne suis pas une référence, ni un érudit, ni même fin psychologue pour juger d’une telle affaire mais, ma foi, par tout ce qui vibre en moi, ce qui vit : la véracité des propos est telle que je m’agenouillerai après lecture, croyant avoir vu la sainte vierge. Sauf qu’ici la sainte vierge est une enculeuse (dixit), une sévère enculeuse majestueuse, facétieuse. Tout aussi intouchable.
Comment vous dire maîtresse mon admiration pour le contenu exceptionnel de votre message ? Je me sens sot, je me sens rien.
J’aimerai que quelqu’un m’entende pour que je lui crie dans son oreille : je me sens sot, je me sens rien. Est-ce suffisamment clair ?
Cela me donne envie de m’enfermer, de rien bouffer… de chier dans un bocal… et d’extirper de moi avec un maigre tas de rouleaux de peintures le meilleur de ce que je peux lui offrir sur une toile dressée dans une salle vide. Et surtout pas parler. Fais nous ton chef-d’œuvre et ferme ta gueule. Il sortira bien quelque chose de celui-ci qui bavassait inutilement.
Ô maîtresse qui me lisez
Comprenez mon étourdissement
…
Et si vous trompez votre monde
Qu’importe je serai toujours le premier des abrutis et vous toujours celle qui domine son sujet.
Je ... toutes les situations
Vous êtes éternellement la plus ****** (le mot est encore en attente dans nos dictionnaires. Il mélange omniscience, omniprésence, profondeur et anal… qu’est-ce que vous m’enculez ! Qu’est-ce que je ne suis qu’un bout de fesse moche passé au fil. Un joujou. Je veux profondément n’être que ce que vous voulez où que m’amène votre volonté, où que mon dégout, où que… quoi que ce soit dont je ne connais rien )
Dieu sait que mon pseudo machisme fond
Qu’il n’y a plus de raison à rien
Je erre
Il y a vous
Et c’est tout
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Votre éveil à la sexualité sans limite rappelle le mien
A vous « le boudoir » à moi « l’île », il y a toujours un sadique entre les pages…
Le cadre familial où vous avez grandi assez proche du mien également
Votre beauté par contre, je ne saurais la comparer à l’incomparable
Ce qui se dégage dehors et dedans frise l’incorrection
Tant vous ne laissez rien aux autres
A croire que mère nature n’a jusqu’à vous amoncelé des brouillons
Quand elle vous a shampouiné les cheveux dans les arcanes prénataux Elle a mélangé les couleurs du soleil et de la lune comme jamais elle n’avait songé le faire avant Avec ses doigts d’argile, comme un verrier, votre chair sur le touret a Fusionné avec les courbes célestes Petite fille en grandissant réunira dans ses formes les ellipses de toutes les planètes quand elle élancera haut ses bras au ciel Ses mains, ses hanches, ses fesses douces au périgée de la perfection Son âme de femme plus profonde qu’un puits Son intelligence vive est plus limpide que l’eau Et miracle divin, vos seins, vastes étendues laiteuses orbiculaires, tenus comme des icebergs sur l’océan Mais ils crachent du feu jusqu’à mes yeux
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Ah, je m’en veux parfois de parler de tout autre chose
Quand ce blog cherche à se rendre intéressant et qu’il l’est si peu
Il excelle rarement, seulement des étincelles de beauté pourraient soire autour de votre cou
Alors quand je touche des mots la profondeur de mon âme
Je me sens néolithique à frotter mes silex pour que la lumière enfin soit
Et mon stylo crépite sur le papier
Et mon âme toute entière échoit à vos pieds
Alors, esclave, je le crache sur le papier
Vous êtes magnifique
Vous êtes magnifique
Vous êtes magnifique
TOUT est dit :
Vous êtes magnifique I belle
Cul de sac
Sac de cul
Qu’est-ce que je foutais là à traîner mon rhumatisme du derrière
L’espionne qui m’écarte les globes
M’arrache ma part d’extase et d’angoisse I wanna die
Je me sens ridicule scruté, je rougis même du cul quand votre inquisiteur se pointe
L’aiguille droite et bien à l’heure
Dans le rond honteux de ma rustine
« Une petite sodomie »
Qu’elle me dit
Ça résonne dans ma tête vide
ça fait sodomiiiiiie hi hi hi !
Ça m’humilie, je sais plus où j’en suis
Je suis en train de me faire enculer, oui, ça je le sens bien
La nuit blanche écume
Elle me fourre
Je déglutis, je goutte au front et au dos et je… sers les fesses… pardon maîtresse … mais vous allez me faire trop mal…
Au fur et à mesure qu’elle m’ouvre, boite de conserve,
Je me sens pousser des hémorroïdes jusqu’au fond de ma gorge
Tant elle pousse pousse pousse son gland de mousse
Elle tâtonne et s’enfiche de travers d’un grand coup de rein
Elle me déchire l’anus, jubile, je cris violemment
Ô sirène des abysses, ange noire de la volupté, Ô perverse qui singe l’amour par derrière
Qui me défigure par cet oblong outil de merde
« Ô hisse ! sodomie ! »
Qu’elle me dit
Hi ! hi ! hi ! - ah ah ah ! J’ai mal
Aux dents, au gland, aux amygdales
J’ai un nœud qui me ramone le cul
Il suit le mouve de vos fesses à vous
Si bien harnaché de lanières qui glissent entre vos fesses à vous
Les ronds que vous dessinez de vos hanches fielleuses comme pour m’évaser mieux
Et forcer les bords jusqu’à vaincre mes fragiles résistances
Vos mouves m’irritent, me brûlent aaaahatrocement
Il me met le trou duc’ en purée, en marmelade, l’ognon malade
A force de récurer, ma dignité s’envoler, larmes chaudes couler
Et vous riez et vous mimez « han han han », moquez l’homme
Avant que mon malheur ne vous excite au plus haut point et que vous enfonciez nettement plus fort votre tige et la retirez violemment puis l’enfourniez plus durement ad lib
Han han han – claquent vos cuisses – vos efforts vous mouillent – je sue
Additionnant humiliation à la douleur, quel régal, quel malheur, je pleure, salope m’entendez-vous ?
Je me cambre pour supporter mieux vos assauts littéralement déchaînés
Le cul exploser et la langue pendante comme ma bite
me sabotez l’intestinal, je chie, je coule, je marmelade, vous glissez, vous m’arracher les cheveux, j’ai peur mon Dieu, que vous faîtes mal
que j’ai mal – je pue
que je suis détruit, vide, humilié
vous me détachez, j’ai la fièvre, je tiens plus debout, à me traîner le traumatisme au derrière
vous me prenez d’une main par les cheveux alors qu’une autre fait mine de m’arracher le sein en me le tordant d’une violence inouïe, comme j’ai honte, comme j’ai mal
Ç’en est trop
que je suis à chié
jusqu’à ce que vous m’obligiez à me coucher dedans, tout tremblant, livide, au bord de l’évanouissement
je m’accroupis et je ne puis m’arrêter de sangloter
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Seulement quand la voix de sa maîtresse tonnait et l’ordonnait de descendre les marches de l’enfer, cet instant, aussi terrifiant fut-il, n’avait pas le goût délicieux qu’il brodait et se ressassait dans ses nuitées solitaires. Que deviennent ses sombres masturbations, ses giclées sur son ventre bombé et ses bras frénétiques, au moment où pleutre soldat, il s’avançait marche après marche au devant de sa propre perte ? Que devient la douceur du drap de laine qui le bordait quand on n'a plus qu'une petite bite pendouillante et un coeur terrorisé que plus rien ne peut couvrir du danger ?
Il n’avait pas franchi la moitié du chemin vers la porte d’en bas qu’il entendait
ses hauts talons emprunter sa suite avec un claquement lourd et sévère qui lui faisait redouter le pire. Et il frissonnait, et suait, et se sentait vide et lamentable. Un pantin sans vie qui se
heurterait même à la porte en chêne si elle ne l’avait pas réveillé vertement. « Va te foutre sur la Saint André… Et magne toi ! » Et quel réveil ! Il poussait la porte
entrouverte et couru jusqu’à la sainte croix avec des petits sauts de cabri. Il était comme fou. Il fermait les yeux et posait ses fesses nues et fouettées sur le croisement des morceaux de bois
peints en rouge. La lumière rentrait faiblement par les fentes quadrillées tout en haut. Les odeurs de la paille humide, de la sueur et de que sais-je encore de pestilentielle semblaient si
tenaces qu’aucune aération n’aurait jamais pu en défaire les pierres apparentes du lieu. Et tout le long de son calvaire, il savait, il aurait tout ça dans le nez. Trinity lui attacha les pieds,
puis revenu à sa hauteur sasit chacune des mains pour les menotter. Malgré la peur qui lui faisait des noeuds au ventre, il profitait dans ce moment tragique de la fragrance magnifique mélangé du
parfum et de la peau de Divine. Il reniflait à pleins poumons comme si un ange lui exhaussait un dernier vœu. Il n’aurait pas demandé mieux. Vous sentez si bon maîtresse.
Les cliquetis d’une infâme machination le faisaient s’impatienter de son sort, si bien qu’il rouvrait ses yeux tremblants pour la voir accrocher à un martinet des petites boules de métal à chacune des tiges de cuir fines. Son cœur se serra et il referma les yeux aussitôt !
La sentant à un bon mètre de lui ses jambes se mirent à trembler. Elle éclata d’un
rire nerveux et asséna le premier coup sur sa poitrine. La mygale plantait ses pointes métalliques sur dix endroits à la fois. La douleur fut si vive qu’il en eut le souffle coupé. Il rouvrit des
yeux exorbités et regarda le fond de la pièce, hagard. Immédiatement une nouvelle volée le fit tressaillir. Il poussait des petits cris lancinants comme s’il prenait garde, en ne gueulant pas un
bon coup, d’élargir ses plaies. Mais de gueuler à tue tête il ne s’est plus préservé pour les coups suivants qui lui mettaient en sang toute sa poitrine.
Maîtresse se régalait de ses tressaillements à chaque giclée. Elle prenait des
pauses dignes du mannequinât (qui lui faisait miroir) avant chaque nouveau coup. Selon son imagination, tantôt elle frappait avec dédain sans même regarder sa proie terrifiée, tantôt elle se
tenait elégamment la hanche de sa main libre... avant de le fouetter à nouveau. Elle prenait un malin plaisir à lui passer devant et le couvrir de crachat et d’insultes et de rires humiliants.
"Quel trou du cul !"
Elle était belle et appliquée dans chaque chose qu’elle faisait, c’est la seule
chose qui comptait à dire vrai.
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Cette manière qu’elle a me bouleverse.
Un pas de danse à droite, bas les pattes, un pas de danse à gauche. Fantastique ballerine aux pieds d’or.
Cette façon d’envoyer balader tout et tout le monde pour son seul plaisir. De tailler des coupes franches à tout ce qui pourrait l’entraver. Pour son seul plaisir et celui d’exercer sa royale liberté.
Cette manière ambivalente qu’elle a, pute ou bourgeoise, communarde ou bouchère de Buchenwald. Elle laisse toujours quelqu’un sur le carreau de toute façon.
Et puis elle danse, se déhanche.
S’affale sur son cuir. S’assoupit enfin. Une main légère attrape une cigarette. Elle l’a
bien mérité. Elle rit.
Merveilleuse maîtresse, qui peut bien vous saisir ?
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C’est un manége insensé qui se déroule en société. Je le vois quand j’ouvre les yeux et que je tombe le masque.
Dans chaque classe, du primaire jusqu’à l’université, nous avons vu les prototypes de personnes que nous rencontrerons partout après. Au boulot, dans la rue, dans les réunions, partout les mêmes types de gens :
Les bons gros, les « prolots bonhomme » de base, les bobos au physique fin qui auront des lunettes et qui
perdront les cheveux (futurs PDG ou publicitaires qui viendront se faire fouetter entre midi et deux), les cools insouciants, les rigolos, les permiers et derniers de la classe,
etc.
C’est un peu comme Daniel Auteuil (l'eternel cardre sup déprimé), Jean Gabin, Emmanuel Béart… ils jouent toujours les mêmes types de personnes malgré les époques différentes dans lesquels ils actent.
Toujours les mêmes...
L’analyse est primaire, certes. N’empêche que je n’ai pas eu besoin de cours sur la morphopsychologie pour me rendre compte que nous sommes tous des rangés de boîte dans un supermarché. Sans doute quelques OVNI échappent à la règle mas ils ne sont pas légion.
Et moi dans tout ça ? me situai-je au-dessus de la nasse ? Que nenni, je suis dans la nasse. Mais honnêtement, peut-être par crainte de craqueler ma surface « d’homme moderne-bien dans ses basques », je me contenterai de parler de moi que par le fond. Le reste, apparent et sans grand intérêt, n’est qu’une boite de supermarché dans son rayonnage.
Et maîtresse Trinity est la clef qui me permet de fouiller ma cave.
Ce qu’elle est rayonne. Ses facéties, sa cruauté, sa psychologie, son jeu, son physique (comment ai-je pu mettre cet aspect si lointain dans cette suite ? Suis-je donc devenu fou ?), sa connaissance de l’autre, sa connaissance tout court (et moi qui ne fait qu’entamer « A la recherche du temps perdu »…), son adolescence qui l’a forgé, et tellement de choses encore. Elle est parfaite aussi dans ce que je comprends d’elle et elle me retrouve parfaitement dans ce tout ce que je peux dire.
Mai 2025 | ||||||||||
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