ces mots ne m'étaient nullement adressées mais à la femme qui l’accompagnait.
J’ai d’ailleurs eu à peine le temps de la dévisager quand je suis arrivé devant le Régent*. Elle était moche, un oeil
disait merdre à l’autre, un bouton de vieille (elle avait entre 55/60 ans) sur la joue droite contrastait avec les crevasses de son visage, le ventre débordant de son sweat gris et son prénom qui
me sera a tout jamais inconnu.
Je l’ai détesté dés que j’ai croisé son regard lubrique. Tout en elle puait la perversion. J’avais en face de moi la
belle et la bête.
Maîtresse Trinity, elle, étant élégante (supposais-je comme toujours et dans toutes les circonstances) avec un petit haut
rouge et un pantalon d’une blancheur épatante. Montée sur de non moins magnifiques talons hauts dont la couleur oscillée entre le rose et le violet. Le visage lumineux et un sourire radieux.
Visiblement contente de ce qu’elle m’avait préparé. A moins que ce ne fut la vieille qui avait élaboré avec elle ma suspension à un arbre.
J'ai supposé cela car dans les discussions que j'aie pu entendre d'elles (faisant comme si je n'existais pas), la vieille
môche était présente sur invitation de diiviine. J'ai conclu, sans que cela soit évident toutefois, que maîtresse lui faisait un cadeau... et que ce cadeau c'était la soirée que j'allais
passer.
C’est un moment que je n’oublierai jamais. Comme je craignais pour ma vie ou, en tout cas, de mal finir, j’avais
demandé à mon amie Virginie de me suivre avec sa voiture planquée non loin. Et comme elle était flic, nul besoin de lui apprendre une discrète filature (même si elle ne se consacrait quasiment
qu’à l’administratif au petit comissariat "rue du loup" à Bordeaux centre). Le problème c’est que maîtresse Trinity m’amena au sous-sol Jean Jaurès récupérer sa voiture au parking. Elle avait
fait ses emplettes toute l’après-midi avec l’argent des autres qu’elle avait bien mérité.
Dés lors j’étais perdu pour Virginie qui tournera dans les forêts avoisinantes toute la nuit, morte d’inquiétude de m’y
retrouver pendu. Elle en a pleuré quand je suis réapparu.
C’est un moment que je n’oublierai jamais. Quand j’ai marché devant les deux femmes. Les menottes aux mains dans le dos
et la bandeau sur les yeux. J’étais encore vêtu mais je marchais pieds nus dans une terre de plus en plus boueuse. Dans un air de plus en plus frais (c’était encore l’été). J’entendais maîtresse
livrer quelques contacts MSN à sa comparse. Elle racontait avec moquerie la façon dont certains ont osé se comporter et comment au final elle les piégeait. Les deux rigolaient beaucoup. Celle
qui apprenait le plus des deux n’était pas celle qui semblerait au départ. Maîtresse jonglait avec les hommes comme jamais même je ne l’imaginais. Et là, arrivé à l’arbre de ma solitude,
elle allait jongler avec moi.
C’était la première fois qu’elle s’adressait à moi ce soir et me saisit par les épaules pour lui faire face. Tout mon
corps tremblait. Et pourtant j’ignorais encore à quelle sauce j’allais être mangé. Très différemment de ce que j’avais lu dans son courrier.
Je n’en dirai pas plus. Il m’a déjà fallut du temps pour extirper tout cela.
J’ajoute que la rupture avec Virginie était programmée et … à vous d’imaginer si maîtresse y est étrangère ou non... Les
photos que nous avions fait ensembles pour autant ne devaient jamais être publiées. Sans le consentement de Virginie donc. Serais-je obligé de dévoiler tous les visages de ma
vie ?
* Le régent - bar/hotel/restaurant côté du centre de Bordeaux
Photo perso en haut
Photos confidentielles Virginie A venir / injonction
Je serai à un salon à Bordeaux Lac, celui du disque. Ce WE. Tout le WE.
Maîtresse pourrait-elle se perdre ici ? Dans un troupeau de gens passants, serait-elle celle qui arrêtte le temps. Ô toute mon âme chante et mes yeux seront pétrifiés par l'effroi du bonheur. Celui
qui glace les os et brûle le coeur. Ô mon äme, tiens toi plus tranquille.
C'est un espoir insensé mais ne suis-je pas fou ?
Voici la chose mieux présentée.. Mais je déchire mon T-shirt en deux à la manière des pharisiens tellement la honte me fait bouillir à l'intérieur.
"Sachez qu'à mes yeux, si vous n'êtes pas répugnant c'est que vous êtes lisse, et si vous n'êtes pas
lisse c'est que vous êtes répugnant, il n'y a pas d'autre alternative."
Maîtresse Trinity.
Un puzzle. Chaque photo apporte quelque chose. Elles laissent deviner l'interieur livresque où L trône. Une photo splendide !
L'allure de maîtresse... et le cadre où elle vit en intimité (suppose-je). Passionant.
Dans les (très rares) conversations que j'ai pu avoir par le biais du blog, j'ai reçu des choses que je pensais publiables et que j'imaginais publiées dans un futur proche par leurs auteurs. ça n'a
pas été le cas mais ça va l'être ici ! Car tout le materiel (unreleased material) concerne maîtresse. Et certains textes méritent la lumière.
Il y a déjà eu un poème d'Edouard hier, il y aura également son roman (que je comptabiliserai comme le 5éme livre de maîtresse / rangé dans la catégorie bacchanale). Je me permettrai de
l'agrémenter et ceci de mon propre chef. Ce 5éme livre est amplement digne de rentrer dans les annales de ce site.
Edouard, c'est le gros morceau des contributions mais il n'est pas le seul. Virginie, Pierre-Alain (...) compléteront les contributions car leurs ecrits furent valables. Point besoin de m'ecrire
pour tenter une publication, l'exception est reine ici et cela a pris plus d'un an pour que je me décide !
Par ailleurs, la section "pages" est par endroit illisible. Je vais l'améliorer. Aussi, le classement rébarbatif des anciens textes dans les nouvelles catégories. Il faut que je rende le blog plus
visible. Je le fais et je progresse quand ça me chante tant que je tende vers le meilleur, c'est l'essentiel. Car il y aura toujours du boulot pour faire un blog digne. Encore et toujours.
Je vais aussi publier une page dans le "JE" où je me montrerai. Je ne sais comment encore. L'idée fait son chemin.
Enfin, "Paroles" va être inauguré sur le blog. Il s'agit, puisque je vous en avais déjà touché mot, des 10 paroles de maîtresses les plus**** publiées sur son
blog ou ailleurs. C'est un classement lapidaire et éclairant sur ce qu'est maîtresse. C'est aussi un plaisir de relecture de tout son blog et une attention féroce à tout ce qu'elle a pu écrire pour
y déceler des morceaux d'elle.
Maîtresse Trinity si je suis cinglé, c'est par vos lianes qui me tressent la peau et qui me tournent soit comme toupie, soit comme une chauve-souris marié à son arbre, la tête en bas. Si je suis
fou, c'est de vous. Reine, maîtresse, bombe sexuelle, plateforme de l'intelligence féminine où les hommes peinent à accéder sans tomber 100 fois dans leurs marées glauques. Maîtresse, vous êtes une
femme de coeur alors que le badaud, le crétin qui vous ignore et qui vient pour vivre ses fantasmes de merde, vous imagine femme de pique.
...Maîtresse, c'est dans mon âme un chant désespéré qui résonne.
Bien-sur l'énergie que je mets dans ma vie pour faire les choses me provient de ma testostérone. Bien-sûr le
courage, les envies me viennent de ma queue.
Evidemment les textes que j'écris ici le sont souvent à l'énergie frénétique frétillante entre mes cuisses. Evidemment quand par une raison ou une autre ma queue rend ses armes et qu'elle gicle
de sperme, la tension retombe et l'inspiration devient muette au moins quelques minutes.
Mais je vais ajouter quelque chose.
La soumission à sa beauté
à ce qu'elle est
et à ce que j'imagine dans ma montagne d'ignorance
n'en est que plus profonde et désintéressée quand elle apparaît avec clarté au-delà de l'orgasme.
Lorsque ma bite fatiguée
me laisse respirer mon esprit
tout me lie à elle.
Au-delà de ce qu'elle imagine.
Je l'ai déjà écrit
à son adoration j'associe tout le mystère qui me fait vivre.
Simplement parceque d'évidence
maîtresse Trinity est ma quête profonde.
Pas une simple histoire
d'amour
de cul
de fouets
de merde et d'humiliation...
Ô si,
après tout... ajoutez tout ceci comme éléments supplémentaires à mon adoration.
Immodérée,
maîtresse,
qui me lisez,
oh oui...
vous me lisez ?
oh que cette pensée me comble de tout
vous me lisez ?
je peux dire ce qui me plaît
et vos yeux sont prisonniers
vous qui aimez le jeu
vous voilà, cul de déesse, dans le mien,
je vous veux
toujours plus
entrecoupez votre solitude de Julien
encore, encore...
je me perds
un rien me trouble
et vous m'effacerez comme ... d'un coup de vent.
Lorsque dans la baie de raisin l'acidité fait bon ménage avec le sucré il est temps de mettre les corps au travail. Les
vendanges autour du château Trinity seront l'occasion de vous y voir le dos voûté.
Maîtresse exigera vos corps nus en souffrance et tant mieux qu'il fasse trop froid ou trop chaud. Le spectacle en est d'autant
plus intéressant.
Les cépages blancs plus haut en altitude d'abord pour les hommes d'affaires et les riches du bordelais et quelques spécimens
venus d'ailleurs.
Les cépages rouges seront évidés par les sous-fifres de ce monde. Il reste même un ouvrier ici, preuve qu'ils n'ont pas tous
disparus.
Maîtresse dans un malin jeu d'humiliation s'appuiera sur la colonne vertébrale des castes de notre société. Et avec non moins
d'amusement mettra la pyramide la tête à l'envers. Et le nabot à 1000 euros deviendra supérieur au cador à 10.000 qui ne se sentait plus pisser.
Dans les bacs les grappes seront légions et agglutinées comme des têtes prêtes à exploser. Les raisins libéreront leurs panses
d'acide tartrique. Poison délicieux. Les rafles (et non les rappes selon quelques bouseux) seront mis en charrette puis amenées dans une bouteille géante. De plastique dure, sa majesté couchée
fera bien 6.50 mètres de long pour 1.50 de hauteur. Une échelle à la manière de ceux en fer montées aux poteaux électriques permet une montée sans danger sur le dessus et sa surface
plane.
Les rafles détestables s'ajouteront aux monticules de ronces et d'orties collectées durant ses vendanges. Par une trappe assez
grande pour y jeter un homme, les femelles invitées balanceront les tonnes de pourritures dans l'immonde bouteille. Suivi bien sur par ceux que maîtresse désignera. Un riche, un pauvre, un timide
et un con à petite bite. Tous par dessus bord et hop !
Les autres hommes accompagneront si besoin les couillons.
C'est une soirée de vendange et tout le monde sera convié à la table de maîtresse à condition d'excès. C'est maîtresse qui
régale. Pensiez-vous, stupides mâles, qu'elle était pingre ? A l'excès vous mangerez et boirez. Tous hommes (nus) et femmes revêtues. Boire à en vomir et pisser. BIEN SUR, vous irez vous videz
dans la bouteille en prenant garde de ne pas chuter. Ah ah ah ! Les 4 en dessous baigneront dans la mauvaise pisse et la bonne merde. Dans le vomi de vin (le plus infecte).
Bien sûr la bouteille et large, mais pensez vous, sombre pourceau, que maîtresse n'y avait songé. D'abord, la trappe permet un
cloisonnement total. Pour les odeurs et émanations diverses, plus la nuit va avancer, plus ça va chlinger. Et il ne serait pas étonnant qu'ils se vomissent dessus avant la fin des hostilités. Ils
vont fermenter les prisonniers ! Ensuite la partie basse conserve les propriétés glissantes du plastique lisse et la cursivité de la bouteille empêche toute position confortable. Un équilibriste
même se retrouverait vite le cul dans l'épandage.
Elle en a vu et entendu si vous pouviez imaginer. Un tonneau à en être îvre et blasée.
Mais de temps en temps la grâce est un puits où l’on a beau puisé il semble toujours plein d’innocence et de fragilité. De pudibonderies qu’il est
magnifique de dévêtir. Alors, en ces jours là, maîtresse...
Diiviine
Au-delà du graphisme et du sens du mot même,
Dîtes-le : « Diiviine »
Pour saisir ce que cachent les ii
L’admiiration
La surpriise
Mon Dieu ce qu’elle est irrésistiible
Die Vine
In ingliish
Diiviine
Harmonieux graphiquement
Mot d’une autre langue
Décrit un autre type de femme
Diiviine
Comme un pont à traverser
iivii
un chapître ?
le 5 + 2 ?
le 5- 2 ?
un livre entier
Les i que je dis
C’est mon infini admiration
Je tombe
Loup de tex avery
Belle, belle,
Elle a déserté
Mes veines ruisselaient de quoi avant vous ?
La vie s’est incarnée en elle et peu importe ce qu’elle peut en penser
En quelques battements d’elle
Je me sens
Marilyn
Dans la légende
OK
Et vous auriez pu
Dans un autre genre
Mais les mêmes jambes sous la même bouche de métro
flottent
Je glisse
Les mêmes jambes que Marilyn
Sous la même bouche de métro
La même tête
Le même miroir aux alouettes
La légende pareille
Je lui trouve semblables la fraîcheur et le physique
De Marilyn
L’ingéniosité et la distance
D’onasis
La vie s’est incarnée en elle
Maîtresse Trinity intemporelle
Il n’y a pas mieux que maîtresse trinity
Dans ce que je sais, dans ce que j’ignore
Je mesure chaque mot que je vous dis
Et je me heurte à leurs limites.
Pas mieux ? Qu’est-ce que cela veut dire ?
Il n’y a pas mieux qu’elle
Dans sa beauté longue et fluette
Comme son corps que je dessine délié aux rythmes des danses de salon
un tcha-tcha et mon esprit vogue dans les eaux que balancent ses seins voluptueux
et goutte cette sueur au milieu
mers sur le sable brun de théssalonique
Les ronds qu’ils dessinent voluptue
Son intelligence vaste
Sa perversion imaginative et incisive
Pas mieux pour m’ensevelir
M’avilir
Me saisir
Me saisir comme me comprendre profondément
Me saisir comme me prendre profondément
Tout cela comme aucune autre
Il n’y a pas mieux, elle est
unique
Et quand je dis « elle est unique » je me sens trivial
Car elle va au-delà des mots
Et les miens sont imparfaits
Je la psalmodierai afin de lui rendre plus noble hommage
Dans votre filet tendu
Je vous donne tout
Mes années restantes
Mon esprit
Mon culte
Tout ce qui peut juter de moi
De bon, de mauvais
Comme il vous plairait
Ma mère, mes amies, mes frères, mes amis
Je suis saumon captif
Au fond d’un puit
D’une épuisette
Blotti
Je rêve blotti contre vous
Attachez-moi
Fermement
Les pieds
Les mains menottées
Pas de retour possible
Les regrets, la sueur froide, avant l’intarissable douleur que votre cane cherchera dans les sillons qu’elle creusera à l’horizontal sur mes fesses
ouvertes
Cave in
Cave in
Que rien n’assèche votre cruauté
Et que vous soyez à contre-jour une tyranne magnifique
Qui me pousse rouge et coulant à l’épuisement
Mes derniers cris à l’évanouissement
Maîtress Diiviine
Je vous aime comme ça
Vous lasserez-vous de mes litanies d’amour ?
Je tombe
Dans la détestation
Et l’inhumanité
Et je vous regarde me cingler le cul à grand coup de crosses
Le dos attendri au fouet, sanguinolent
Pitié
Pitié
Maîtresse trinity, merci
Que c’est tortueux …
Je ne connais tellement rien
Et je n’attends rien de plus qu’elle fasse de moi ce qui lui chante
Que je n’attends pas que ces tortures se marient à celles désirées
Je n’ai aucun désir de supplice, merci
Juste être l’objet de toutes ses envies
Quitte à finir au sous-sol horrible et puant et ne pas la voir…
Derniers Commentaires