Commentaire :

Cher Julien, Suite à la découverte de votre utilisation du "Fuck" pour illustrer le "A" de "LADY" (pas enlaidi:-), je voudrais saisir l'occasion pour vous remercier. D'une part pour ce joli recyclage du génie de cette "oeuvre" qui vous doit, je m'en rends compte maintenant, certainement beaucoup:Fuck-fucked-et re-fucked! (Etant entendu que pour le mot "génie" vous voudrez bien sûr transposer la définition d'Edison en "99% d'inspiration et 1% de transpiration". Cette dernière n'étant due qu'au glanage d'image sur internet et appuyage de bouton sur photoshop laisse l'immense part bêêlle à la puissance Musique de Notre-Dame-des-vauriens-et-de-quelques-autres [désolé, c'est ce n'est que comme ça qu'on ose à peine la nommer ici-bas, car ne voulant pas la mettre sur un piédestal voué à devenir immanquablement bûcher] et aussi, donc, aux paroles de St-Julien [idem] .-) D'autre part, je voulais également en profiter pour vous remercier de votre blog en général. Je ne veux certes pas vous ennuyer à vous envoyer des fleurs parce que je suis dorénavant devenu totalement incapable d'en trouver et d'en envoyer à N.D., mais je trouve parfois un grand réconfort à lire dans certaines de vos envolées d'albatros l'expression libératoire de quelques unes de mes sourdes mais muettes douleurs. M'est avis qu'outre le talent il y a une véritable histoire de générosité la-dedans, si j'en juge par votre extraordinaire pugnacité de gentillomme à vouloir lui offrir votre siège. Non,non, je vous assure, les pingouins (mon nom n'est qu'une traduction snob et approximative) ne font jamais de lèche à l'endroit des albatros pour des muettes (et encore moins à l'endroit dont je viens de parler), ça se saurait. Amicalement. (ep)

Je ne comprends pas mais ça m’honore

Bien que la vantardise met confiture-cerise exquise

Et mon ventre s’alaise (grenouille de La Fontaine) de tous les compliments à la menthe que je peux lui faire

Je cherche mais ne comprends pas.

L’écriture virevoltante

Celle qui passe comme un vol d’oiseau entre rien et vous

Et vous touche à faire vos yeux d’osiers écarquillés

Et vos mains d’airain  tremblantes

et votre cul maflu s’effondrer sur le tabouret

tant elle vous a chaviré le navire.

Hitchcock disait qu’il pouvait faire mourir de peur (au premier degré) son public

Et qu’il montait ses films afin de modérer ses effets de terreur (sic)

Et bien les possesseurs de l’écriture virevoltante

Peuvent vous faire pleurer

Vous faire changer de vie du tout au tout

Vous faire 8 ans de psychanalise

Vous réconcilier avec votre pére

En quelques mots.

L’écriture virevoltante vous invite à prendre un pont…

L’écriture virevoltante, immense

Je l’aime, je la chéris et je la cherche (tendez-moi une perche) à la bougie

Même quand il fait jour amour

Mais de loin je n’en distingue que sa flamme pâle.

Elle éclaire à peine mes cahiers

Et j’ai déjà l’impression d’avoir tout jeté sur le papier

Et je tombe de sommeil…

Je pense que je compense

Je pose une compresse sur mes maladresses

Cela s’appelle l’imagination ducon

Car la poésie, et l’artiste

Oh ! c’est gentil, merci, mais si j’en prenais les habits

J’aurais l’air 10 fois trop petit.

à suivre

J'ai un penchant pour les double et triple lectures.

Non que je n'aime la littérature quand elle coule de source, au contraire, actuellement je suis dans le roman de "Armance" de Stendhal (que ses voyages en Italie m'ont bien rapprochée de Lady, surtout accompagnées chez Diane De Selliers d'une galerie de peintures incroyables. Et j'ai choisi la grande collection histoire d'en avoir plein la tête et les mirettes) et tout y est limpide. Par ailleurs j'ai déjà écrit sur les maîtres de la plume et l'admiration (jusqu'aux larmes, car une bonne écriture fait pleurer tant elle émeut) que je pouvais avoir pour eux. Non, ce n'est pas ça. Je parle simplement de mon écriture et ce dont je suis en capacité de formuler.

J’ai donc opté souvent pour la formule informulée.

Le texte des "tonneaux où les maîtresses cravachent" du 05/05, je l'aime comme ça énigmatique, ainsi que son phrasé et son illustration. Avec ses indices et ses fausses pistes. Il m'ait sorti comme ça, pas même le temps de l'apprivoiser que déjà je le couchais sur le papier, cavalier.

Par contre je me déteste dans mes phrases alambiquées. Je les découvre incompréhensibles parfois bien après, tandis que d'autres me révèlent des saveurs nouvelles. Je déteste encore plus mes fautes d'orthographe et de français. Je me trouve minable et indigne. Je les corrige mais me maudis de ne pas toutes les voir. J'ai l'impression de ternir l'objet de mon culte. De lui badigeonner les bottes en cuir de merde et de terre. Pardon pour ça.