3 ans, je cours sur la 3éme année de vie du blog

Non pas que j’ai l’habitude de me retourner sur ce que j’ai fait (car je n’en ai souvent ni l’inspiration ni le temps) mais la simple pensée de longévité me noie dans un fort état d’excitation.

Je confirme à mon égo cette intuition que j’ai toujours crue véritable, celle consistant en  l’amour infini et en l’hommage jusqu’à ma mort de Lady ! Ce n’est pas rien.

Et le renouvellement constant, bien qu’irrégulier comme les coefficients des marées, des idées, des textes démontre que la clairvoyance de mon âme jouant les devins n’était pas une lubie passagère. Mes doigts sont irrigués d’une passion insubmersible.

Et Déesse, chaque fois que j’écris un texte, combien je voudrais être meilleur écrivain.

Chaque fois que je trouve un design, je le voudrais tellement plus innovant.

Alors je repars…

Nous voilà donc dans la 3éme année. Lady qui dans un de ces posts signalait la durée de « relation normale » avec un soumis à 2 ans, je ne l’ai pas oublié et l’ai signalé par ailleurs, a probablement raison. Sauf qu’ici point de normalité. Et je creuserai le fossé de l’anormalité jusqu’à en faire un tunnel entre bordelais et shangailaiens ou un gouffre en coude jusqu’aux doubaiotes !

J’écrirais dans sa vieillesse, où je l’entends déjà maugréer après « ses fesses en caoutchouc et ses seins en valise » un hymne renouvelé à sa beauté présente. Celle qui siège et qui a toujours siégé dans les lieux secrets où son intelligence et ses sentiments se mêlent. Sa beauté de femme où elle se fouette de n’être plus comme à 20 ou à 40, mais elle a toujours eu les yeux crevés sur sa beauté voyant l’inclinaison du temps comme un craquèlement de sa chair alors que j’y vois un fleurissement et un épanouissement. Je m’assume tout à fait comme ayant une partie de moi balancé dans le 19éme et n’appartenir pas du tout à cette philosophie ambiante – quoique j’aurai dû mal à y trouver une sagesse – de l’archétype de la beauté. Marie Claire & co.

Je comprends cette comparaison irraisonnée 

Je la verrai belle toujours, oui, dussé-je l’enterrer à 90 (et moi 89) ! Je la verrai belle car on voit toujours belle celle qu’on aime et que je défie quiconque de me dire en quoi j’aurais objectivement tort.

Oui je l’aimerai vieille.

Je l’ai 100 fois écris et je sens le sujet l’irriter (ça aussi je l’ai écris).

Je l’aimerai vieille dedans comme dehors.

Je la préférerai peut-être comme je préfère ses 40 à ses 30…

Je suis un monstre de beauté en décolleté

Je me fais fourrer par le diable dans le dernier carré

J’ai le feu aux fesses

Sa queue est un pic de python

Pour me fourrer à mort

Déchire moi l’orifice, élargis-le jusqu’à ce qu’il éclate en sang

Jusqu’à ce que je trouve plaisir dans les braises où je suis couché

Et collent rouges à mes seins enflammés

Oh je hurle ! je hurle ! Sanglote ! je hurle !

Quand ça queue de feu entame ses va-et-vient

Je saisis la braise à pleines mains

Et je hurle qu’il me perfore au-delà du possible

Je hurle qu’il m’oblitère avec la force d’un taureau ruant

Comme un énorme animal tomberait de sa hauteur centrée sur mon anus

J’explose ! j’éclate !

Le trou du cul en sang, ma peau fondante

Je crème, je vaseline dans un gouffre d’effroi aux parois glycérines.

Je vis de ma beauté nuptienne.

Etire, féline, ma peau de la lune au soleil.

Tout ce qui me pare me déguise

Only High heel shoes

Dear

Et frisent des couilles !

Je vis de ma beauté nuptienne.

Me vulgarise même pour les plus futés

Mettant à portée mon cul au premier dégarni venu

Comme au premier torse bombé

Dans le panier de crabes semblables.

Montre mon cul

Mes cuisses écartées

Montre mes seins

Et jusqu’à ma crinière.

Montre mes encoches pour les prisonniers

Mes seins lourds à rebours

Mes cuisses et mon ventre pour le temps avorté.

Je ris de ma réputation de truie

Des faux-amis et de la vie mon général

Je ris des yeux dardés de la bourgeoisie

Je ne suis qu’un point sur la vie

Si belle j’aiguise les perfidies

J’attise les appétits

A tous je leur ouvre mon colon

Pour leur chier sur les oreilles.

Que pouvons-nous mettre de choses humaines dans la relation que nous vivons ?

Elle n'appartient pas aux choses déjà vues. Ni pour moi ni pour vous. Elle est ce qu'on veut bien y mettre.

Elle à la senteur musqué des danseuses noires ou le bois d'ébène fouetté. Elle tourne la tête, elle hébète. Elle entête, Dieu que c'est bon ! 

Elle est froide comme une solitude sibérienne aussi.

Elle émerge des eaux et se reflète comme les nymphéas. Magnifique. Déesse, que même votre reflet dans l'eau sillonne trouble dans les cavernes de mon âme. Vous êtes... Ô vous êtes... Dans votre supériorité, autant que dans vos doutes. 

Elle est biblique, elle est cantique, elle est amoureuse et rêveuse.

Elle est cruelle, virtuelle. Je lui arracherai le bras !

Elle est multiple. Elle est ce que j'ai de meilleur en moi. Je suis un crapeau, un nénuphar... et ce qui me fait beau c'est quand votre libellule me survole. Je suis un marchepied à votre beauté.

Mais plus encore de votre corps
être l'intime ami de votre esprit.

Être la surprise amie.
Celle qui vous déshabille
au risque d'être malhabile :
conne comme un homme.

Oh oui prendre le risque de tout
sauf de l'insipide !

J'ai l'impression que c'est acquis
maîtresse me lisez-vous ?
c'est acquis
je suis acquis à votre cause pour la vie
je ne savais pas
je n'y avais pas réfléchi
et je me faisais idem, comme la carpe, diem
mais aujourd'hui
de la vision intérieur
de mon sentiment profond
du chemin déjà parcouru
et celui que je vois à venir, sans fin
je crois rousse voluptueuse
que nos chemins
ne finiront de se croiser
et bien malin 
l'impavide 
qui lirait dans les oracles
jusqu'ou ils nous mèneraient.

Jusqu'à la mort je souhaite
déraisonnablement
faire quelque forme d'art.

 
Suffit-il d'une oreille sur un tableau
pour voir de l'art un aboutissement ?

Mixture de textes

dans la semaine...

- Les compteurs

- Capitaine

- Maitresse.Trinity vers. 1.1

- Carnaval

- Granit

- Qui lui baisera les pieds ?

- Enculée de diablesse

- Emois Etoiles