Calumet (Le Chemin)
Il est long le chemin
Comme marron de boue
Une enfilade sans fin
Suspendu au dessus du grand rien
Il est trou noir
Il est tard, il est faim
Mais le poursuivre
Est question de survie.
Elle est au bout du chemin
C’est moi qui l’ai placé là
Au-delà de moi
Pour la trouver
Pour faire la paix
C’est ma seule chance de salut
Elle tient mon monde par son cul.
Elle me houspille
La tête mauve dans la terre
Me fouette mes restes bohémiens
Je suis un sac
Je ne vaux rien
Que par sa grâce
Et ce qu’elle m’accable.
Et puis… je ne deviens plus moi
Que ma peau plastique fonde
Mon âme Joconde se travertisse
Maîtresse Trinity au parapet
M’immole et m’ensanglante
Immonde juge de paix
Déesse à la plastique confondante.
Il est des chemins violets
Comme le dernier à parcourir
Il est des chemins croisés
Où sa peau blanche
Et ses croix rouges
Clouent sur mes os de Navajos tout un empire
Comme vous êtes belle, cruelle
Comme vous êtes belle intrigante
Entre mes restes et moi.
elle tient mon monde...
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