


C’est la crise
Et je m’en branle !
L’or ne se déprécit pas depuis la nuit des temps égyptiens ou Romains
Elle avait cours pour Cléopâtre comme monnaie d’échange déjà
Elle a toujours cours pour maîtresse Trinity
Qui jamais ne se déprécit.
Je n’ai qu’à contempler ses yeux, son regard
Tout se mélange en elle
Je me sens captivé, hypnotisé
Qu’elle m’attache, qu’elle me traîne
Et me fasse goûter à sa violence
Et toutes les envies que j’ai pu faire naître en elle
Qu’elle s’excite à me dresser, à me faire mal
Une éducation rigoureuse
Au rythme qu’elle choisit
Une séquestration
Une humiliation sans fin
Pour crever tous les planchers de mon âme
A dresser un pal au milieu du dojo
« un jour Julien ce sera pour toi »
…ce sentiment là
Maîtresse Trinity est un cancer chez moi Il grandit nuit après nuit Détruit les tissus les uns après les autres Pour leur prendre la place Rend inodore mes expériences Insipide la plus jolie La plus mûre La plus experte De mes maîtresses Passées sont mes envies d’hier Maîtresse hématogène
Et mon espérance se noie Cancer qui en grandissant Provoque les mêmes effets Il encule mes cellules
Un syndrome d’amour et d’adoration Que ne soigne aucun médicament Aucune chimio Pour mon horloge intérieur Elle est midi et minuit Le début et la fin Kronos Elle est mon cancer d’homme Elle me bouffe Je la porte tout dedans J’écarte grand les fesses Mon âme J’écartèle ma masculinité Sadik Toujours plus de place elle prend Maîtresse métastase-extase De sentir grandir l’ombre de vos bottes sur moi Pour m’écraser Marquez ma chair de vos talons carrés De n’être qu’une paille au creux de votre main
Ô Maîtresse ! Comme je vous aime !
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Elle a la mèche flamme qui lui parcourt le visage Tombant comme une étoile dans un précipice Du bout des lèvres elle arbore un enfer de métal Emprisonne dans la pierre les corps de lave
Sous la mèche flamme qui lui parcourt le visage Il y a mon sort roussi que ses cils d’aise entrebâillent Les pupilles oriflammes rassemblent un brasier Où brunit la broche me tenant tout à côté
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Qu’accepterais-tu ?
Tout ce qui lui ferait plaisir.
La séquestration, loin de votre famille ?
Je préviendrais d’un retour à une date indéterminée.
Mais cela ne pourrait durer qu’une demi-heure ?
J’accepte tout ce qui lui ferait plaisir.
Y compris d’être renvoyé ? Qu’elle exige la fermeture du blog et plus aucun contact de ta part ?
Je me soumettrais comme un esclave.
Accepterais-tu même de bouffer sa merde ?
C’est dégueulasse rien que d’y penser, mais je m’y soumettrais considérant ma chance. Je suis conscient qu’y être est si différent de l’imaginer.
Accepterais-tu d’avoir des marques malgré votre vie ?
J’accepterais.
D’avoir la souffrance dans ces marques ?
Ce serait le but de Maîtresse, non ?
Avez-vous connu une expérience SM quelle qu’elle fut ?
Jamais.
Te gaves-tu de films et de blogs SM ?
J’en parle pas mal pour illustrer des pensées profondes. J’en ai mangé un moment, mais je ne suis plus très consommateur. J’ai regardé des sites de divers maîtresses, commandé quelques films.
Au bout d’un moment je m’ennuie.
Ne redoutes-tu pas ce qui pourrait l’amuser ?
Je redoute tout.
Je me livrerais dans la nuit avec frayeur. Je ne suis pas Adam mais je n’ai jamais croqué le fruit de l’arbre.
Connaître la brûlure du sel dans mes blessures, non pas la connaître au sens physique mais au sens absolu du terme.
Il ne m’intéresserait même pas de connaître mon sort.
Je veux voir le monde roux. Je serais tellement honoré qu’elle prenne du plaisir que rien ne compte d’autre.
Que penses-tu du message sur les fétichistes sur le blog de maîtresse ?
Je suis à 1.00 lieux. Maîtresse résume tout :
« Car sans esprit, peu importe qui se tient dans les chaussures que le soumis lèche. » Et plus loin
« L'excellent fétichiste est celui qui, parce qu'il sera fasciné par moi, sera aussi fasciné par ce que je porte. »
Elle écrit avec tellement de justesse ce que je porte en moi. Ce qui m’importe c’est elle. Venir avec ses fantasmes à résoudre en ferait « une prestataire de service ».
N’as-tu donc pas des fantasmes ?
Ce mot ne veut rien dire. C’est un concept ? Une idée ? Une envie ?
Mes amis me parlent de faire l’amour avec deux femmes ou de baiser soit une brune quand ils ont une blonde et vice versa. Je ne suis pas dans ce tripe, je ne l’ai jamais été. Je vis les choses comme elles viennent et certaines belles choses arrivent. Je ne les ai pas fantasmé.
Maîtresse Trinity n’est donc pas un fantasme ?
Ni elle, ni une autre. C’est tellement plus profond que ça.
Je ne dis pas que je ne suis pas puéril parfois et que je n’ai pas de fonctionnements à la manière d’un homme.
Mais, je le répète, avec Maîtresse Trinity je touche le fond de mon âme. Ma quête est absolue. Déesse est le divin déclencheur, le sens, la direction, elle est le chemin. Déesse n’est pas enfermable dans une métaphore ou dans un rêve. Elle est la source qui abreuve et qui noie. Elle est l’espoir, le désespoir. Et mon Dieu, qu’elle est belle libre et qu’elle doit être magnifique dans ses caprices.
Maîtresse capricieuse. N’est-elle pas merveilleuse ?
N’est-il pas merveilleux de s’offrir corps et âme à tous ses caprices sans aucune autre volonté ?
Pour les ignares le futur c’est ai, ais est autre.
Photo blog miss Trinity
A propos de la dualité qui se trouve tout à l'intérieur de moi et pour laquelle Maîtresse Trinity est la seule réponse absolue.
Me donner sans principe, sans rien a ses envies mygales pour me faire dépecer.
Illustration par un ressenti si brutal et profond lors d'un visionnage "elite pain case 10".
Je voudrais placer la torture ignoble dans son contexte.
Ignoble aussi.
La scène précédent celle-ci, la fille en question se fait fouetter le dos.
Je découvre dans le making of qu’elle fait sa belle aprés la scene.
Qu’elle se courbe et montre les traînées du fouet sur son dos et ses fesses,
A la manière d’un mannequin
Cela a du passablement énervé et excité le metteur en scène
"Cette soumise prend les coups avec tellement de légèreté et elle fait la maligne…" c'est donc qu'on peut
aller plus loin :
"ELLE VA LE PAYER !!!"
Je suis persuadé que le metteur en scéne (qui est aussi le producteur, le cameraman, etc. dans ses productions tout est un peu à l'emporte piéce !) a voulu élever les supplices d’un cran
Le cran le plus haut avant évanouissement
Un tel cran que personne au monde n’en sorte indemne
Une torture des tétons affreuse…
Quand je vois cette fille se faire accrocher les seins par des pinces extrémement difficiles à enlever
et qu'elle hurle
De douleur
Douleurs
Atrocement
Vraiment atrocement !
Proche de l’évanouissement ou d’une agonie
Un cri qui m’arrache les tripes
Des pleurs qui n’en finissent pas
Et bien que je la voie, je voudrais qu’elle et moi subissions le même sort
Je voudrais son sort
De douleurs intenses
A crever
Et j’imagine le donjon de maîtresse
Son plaisir au bord de ses lèvres mouillées
Toutes ses lèvres
Mouillées
J’imagine mes cris incroyables
Repris en écho sur les pierres
J’imagine ma déchéance
Mais avant tout j’imagine maîtresse
Comme j’envierai son plaisir, décuplé par tant de dégâts
La peau du téton arraché
L’autre broyé par des pinces qui ont manqué de peu de l’exploser.
Pendant qu’elle hurlait
Un "aaaaaaaaah !" roque
Si roque, comme si elle entrait en agonie
Un hurlement roque, long si long, sans pourvoir reprendre son souffle
Roque alors qu’elle avait une voix si féminine sous les fouets..
Un téton arraché ou presque !
Un autre broyé de longues secondes !
Deux supplices extrêmes extrêmement poussés à la limite de l’indicible !
Voyez
Après le retrait d’une pince-machoire extrêmement serrée
Le sadique ne fait non seulement aucun effort pour la desserrer
Mais prenant un pied démentiel à lui avoir détruit l’autre téton
Au moment de sortir définitivement la pince
Il appuie sur elle et tord le téton meurtri et allongé
Quelles douleurs !
Dans le "making of" qui prolonge la scène, on voit la décharnée
Pleurer à chaudes larmes pendant qu’on l’a détache avec précipitation
Elle tombe quasiment d’inanition, la tête roulant sur son buste brûlant
Une maîtresse lui parle, lui tape les joues pour ne pas qu’elle défaille
C’est innommable ce qu’elle a vécu.
J’aurai voulu t’accompagner petite pute !
Et que ce soit maîtresse Trinity qui me détruise
Même si j’en vomissais de douleurs
Tant que tout cela lui procure un plaisir immense
Parceque c’est moi parceque c’est elle
Parceque c’est fort
Et que ma souffrance ? peut-être ? si sexy
“She’s suffering so sexy…”
? deviendrait ?
“He’s suffering so sexy…”
Je veux souffrir pour vous
Dans les tourments qui vous enchantent
Source "Elite pain case 10 - DVD"
1/ Parfois l’écriture d’un message du blog me prend le temps de le formuler. C’est limpide, c’est bien. Parfois j’accouche d’un texte ou d’une poésie durant plusieurs heures. Je sue pour le pondre. Je sue de l’intérieur. Une phrase, une formule comme une fulgurance me frappe l’esprit et je fouille tout autour et je monte un édifice : cela devient un texte, une poésie. Parfois réussi.
Combien ai-je laissé d’idées en route ?
2/ J’ai remarqué qu’au fur et à mesure le blog à sa propre dialectique. Absolu, Chaînes, Autel, Imagina et beaucoup d’autres formes d’expressions. Ce sont des termes récurrents et ceux qui viennent « comme ça » n’auront jamais les clefs pour tout saisir. Tant mieux. Ce blog n’est pas pour les curieux.
3/ C’est le blog en l’honneur de maîtresse et ce qu’elle me procure.
Je veux tout écrire. Tout lui écrire. Tout oser. Tout ce que j’oserai lui dire quitte à ce qu’elle me frappe et m’oxyde !
4/ Je veux lui dire que je l’adore sur tous les tons. Sous tous les design. Je veux choquer toutes les âmes y compris les plus blindés, y compris la mienne, y compris celle de maîtresse si c’est possible. Ce blog a une ambition démesurée. Qu’imaginez-vous, vous qui me lisez, je ne veux aucune limite y compris celles de tout dépasser. De tout enfreindre. Dans l’unique but de contraindre chaque particule de mon être à s’abaisser devant sa majesté. De tout fondre. Oui, lui faire un hymne. Un hymne à la liberté.
Hymne…Hymen…
Le début de tout.
Poésies, cauchemars.
Car un jour viendra…
Ce n’est pas moi c’est mon âme qui vient vers elle.
J’ai chutée dans un gouffre et qu’il est apeurant de sans cesse tomber plus bas sans pouvoir ralentir sa chute.
Ô maîtresse, ce n’est pas moi qui vient car sinon je viendrai avec des envies, des fantasmes puérils. Ce n’est pas moi qui vient c’est mon âme toute entière qui s’enfonce dans votre trou noir. Sans aucune volonté. Et je considère la chance que vous existiez, que vous soyez. L’attraction est trop forte et compresse petit à petit les cellules les plus récalcitrantes à votre régence sur moi.
Qu’il est magnifique de mourir à petit feu.
Photo magnifique du blog de maîtresse Trinity
Le matin
quand je me lève,
j'allume mon PC
je pense à Maîtresse.
Dans la ville
quand j'y marche
mes pensées s'élèvent
et je pense à Maîtresse.
Facile, je parlais
J'embobinais
Aujourd'hui plus une d'entre-elles
n'arrivent au talon carré de Maîtresse.
Elles ont perdu leurs attraits
Car j’aspire à plus profond
Que le trou de leurs cons
Et de maltraiter leurs trous du cul.
Je suis heureux de vivre
et je pense à mourir
d'une certaine mort.
Ma déchéance, je pense à Maîtresse.
j'ai envie d'être irresponsable
le délinquant de mon propre corps
de le laisser aller à vau-l’eau
et mon âme : un radeau.
Qu’une éducation drastique
Me prenne sans cesse en défaut
Abandonné aux plus fines représailles
Rabaissé comme un esclave.
Les couilles prises en tenailles.
Que cette éducation me plonge dans le noir
Comme un enfant sans repère
Dans la tanière du pédophile
Tremble, pleure et attend son heure.
Je n’ai plus qu’une chaîne…
Je n’ai plus qu’une chaîne…
Reliée à la main ferme de maîtresse
Je ne suis plus qu’une chaîne qu’elle traîne !
Mai 2025 | ||||||||||
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