Je veux tes perversions
De tes pensées les plus sombres,
Les plus inavouables
Je les veux marquées sur ma peau
Tes perversions raffinées
Seront mon seul drap pour la nuit
Le corps écartelé, nu, entre deux arbres beuglant
Maîtresse
Quitte à souffrir horriblement
Vous qui préparez ce fer dans le feu
Pour marquer comme les bœufs
Sur ma chair la plus tendre votre blason
Et que je gueule, et que je pleure, et que je hurle
Que je défaille devant telles brûlures
Dans le feu : immortellement à vous
jul1en pour
déesse
Maîtresse
Quitte à avoir mon corps tout entier
Sous votre joug le plus outrageux
Préparez mes fesses tannées
En distrayant leur ignoble sort dévolu
Fourrez-moi cet oignon dans l’anus
Comme si cet orifice pouvait crier
Lui bourrer le fond, urticant
Maîtresse
Quitte à succomber
Tourner de l’oeil
A cause d’une trop grande douleur
Quitte à être marqué
Autrement que par vos fouets
Par vos désirs les plus insanes
Je ne renierai rien
De mes désirs morbides
Si j’étais fille,
Car mâle c’est moins bien.
photo perso
Je veux mourir à fond
Avoir de la vie
Bouché le siphon
De caillots de sang
De boule de merde
Lâchés dans des douleurs infinies
Un incendie me dévore le rectum
Un autre m’irradie la trachée
Des spasmes m’arrachent le cœur
A vouloir dépigmenter l’intérieur
Tenter de cracher par l’anus
Le pieu et l’abondant piment
Plus il pousse pour s’en defiévré
Plus l’opportunité De gaver
par la méchante bite de bois
Ce cul supplicié suspendu
S’affale et crache comme il peut
Son incandescent contenu
Qui coule le long noir et rouge
Qui put les épices et la merde
- Procès
- Humanum
- Détruit !
- Erudit Ecartelé
- Chienne mélasse
Il court et vous voudriez le rattraper
vous voudriez lire les morceaux que j'ai écris avec ma chair, mon âme et mon sang
votre volonté me fait faire un pas à reculons
ce n'est pas vous que je veux servir, je veux servir un fantôme
les bribes seront jetés aux porcs qui n'y percevront qu'un peu de lumière
alors que c'est l'ombre qui va grandissant sur leurs yeux lecteurs
Déesse au fond d'un trou
au fond de moi
bientôt les parcelles de chair seront éparpillées sur le blog
un mois de décembre comme il n'en existe pas
- Procès
- Humanum
- Détruit !
- Erudit Ecartelé
- Chienne mélasse
Sont les titres des chapitres approchants de votre oeil de pute
et offrant libation à votre fureur
contenu à la masse pondue dans votre cul
j'ai écris comme un mort de faim... j'ai jeté des idées noires et des idées roses sur le papier... du rouge aussi, comme un coeur, car je l'aime maîtresse.... j'ai jeté de tout sur le paier puis je suis sorti dans cette ville froide que tous les vents traversent... je suis sorti une bonne heure, je n'ai pas compté... je ne compte pas... c'est du temps gagné sur le someille, du temps gagné sur le monde des conscients... ma conscience justement à mon retour frappera de nouveau de longues heures... il n'y a rien de Balzac chez moi quant à l'écriture automatique, il y a du julien... c'est tout ça et c'est bien peu... j'écris comme ça sort de l'interieur... parfois ça schling... ça sent le cul de maîtresse.. parfois ça sent si bon... ça sent le cul de maîtresse..
mais je m'égare
mes troubles seront votres
mon rouge, mon noir, mon rose... seront élevés et exhibés
il y a tant de pages à foutre à la poubelle
et quelques autres à defrayer bien des chroniques !
cri 1
quand mes pieds courent au mal
rien ne se fait
ou tout se fait mal
une connexion s'arrête
un projet décline
la fille qui courbait l'échine
Échappe être décimée
infini décimal
le mâle qui fait mal
infinitésimale
particule dans l'espace
vie réduite à néant
le cul aspergé
rempli de bananes
cri 2
mes pieds n’ont de cesse de s’enticher de toi
maîtresse
toi, qui tiens mon monde entre tes bras
monde qui me colle qui me roule
et souffrir pour ton sourire, tu m’entends,
tu comprends ?
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