Lundi 27 avril 1 27 /04 /Avr 17:33



Je ne sais quand et où car j’ai tout oublié du fond de ce coffre. Je sais juste qu’il a du s’écouler des mois entre l’enculage de maîtresse et le moment où elle m'a enlevè de chez moi. Je dis m’enlever mais tout était convenu et elle avait même pris la sagesse de me téléphoner pour m’avertir la veille. Alors que je pensais notre contrat aux oubliettes et que je vivais au milieu des miens comme si de rien n’était. J’avais informé mon amie et mes enfants. J’avais été évasif mais cela a suffit pour chacun leur arracher des larmes et des cris.


« Je ne reviendrai pas de ce voyage patati patata vous êtes si précieux pour moi patati patata la vie nous a fait cadeau de nous rencontrer patati patata  je pars volontaire patati patata  je veux vivre ma vie autrement patati patata  ne m’en voulez pas ».


Sérieusement quand la nuit venait j’ai maintes fois voulu m’enfuir et disparaître. Quand je fermais les yeux pour dormir, je pensais à elle, et je me disais que j’étais fou. Et là, fou, je me retrouvais ligoté dans le coffre de voiture de maîtresse avec une grosse qui l’accompagnait. Elle m’a informé « je t’emmène mais je te ramène. Ce n’est pas encore ton heure. » Ce fut plus facile ainsi de me ligoter. Ce ton condescendant qu’elle prenait et que j’entendais pour la première fois, je n’avais pas fini d’y repaître mes oreilles. C’était doux comme le miel et apaisait mon cœur chamadant même si ma tête n’y croyait pas trop. Je pensais plutot qu’elle voulait m’emmener, mais pour une dernière fois. Les échanges si nombreux m’ont montré son impatience, son envie folle e sa démesure. Et avec dévotion et pour elle, j’ai moi-même jeté les ponts de ce projet maléfique et contracté avec elle un deal de folie qui nous ferait passer de la terre raisonnable à la rive des pires meurtriers. Pédophiles, égorgeurs, chefs de guerre assassins, violeurs de vieilles dames y devait y avoir leurs quartiers. Au fond de moi je voulais tellement la satisfaire en me satisfaisant moi-même. Orchestré toute la mise en scène qu’exigeait mon contrat m’avait plongé dans des transes pas possibles et les conversations et visites précipitées auprès de maîtresse conféraient au culte satanique. Je me souviens le plaisir et les flammes dans ses yeux. Privilégié que j’étais de pouvoir, et ce depuis bien longtemps, partager mes insanes pensées avec celle qui les mettrait en œuvre. Triste privilége en fait. Jamais avant elle n’avait trouvé candidat plus sordide bien que nos séances n’avaient rien du SM partagé par nombreux et nombreuses dans les soirées glauques. De toute façon maîtresse n’avait rien de semblable à tout ce qu’elle paraissait si ce n’est dans la clairvoyance, l’intelligence, le jeu et la beauté bien sur. C’est la gorge sèche que je me remémorais ses instants. Et son viol aussi... Son film du Mexique ne me quittait pas. C’était une horreur… La première fois que je l’ai vu et que je lui ai parlé... Les révélations... Son domaine… sa personnalité incroyable… son jeu, sa tromperie, son rire, toujours… je souriais bêtement de songer à tout ça…  


Comment me trouvais-je à ce point là proche d’elle et de la treille même de ses pensées les plus introverties que cela interdise toute amitié ? Comment pouvions-nous avoir partagé autant sans jamais nous aimer ? Des jumeaux ? ou Abel et Caïn. Nous appartenions à une sphère inconnue liés à l’intérieur en dehors de tout champ humain. Cela se tramait dans l’espace. Un lieu contigu pour l’amour absolu et la haine la plus profonde. Unis dans le noir et les éclats de lumière. La haine c’était elle parfois…

 

La voiture stoppa net. Cette fois ce n’était pas pour me donner à boire car le moteur s’arrêta. Sorti du coffre abasourdi (j’avais du faire plus de 2000 km brinquebalé en tout sens) j’eu à peine le temps de contempler le domaine (une espèce de vieux château italien dont les tours sont en ruine) et de constater le soleil couchant qu’un bandeau me priva de voir la suite où, marches descendues quatre à quatre, j’allais brûler en enfer.

 

Je fus délié et mis sur une chaise.


Débuta alors avec une musique légère un dîner surprenant où je n’entendais que les chuchotis des convives qui mangeaient avec moi. J’avais toujours les yeux bandés. Parfois maîtresse élevait la voix pour le service. Mais jamais pour autre chose. L’heure était grave et ce n’était pas la symphonie N3 Benerice de Heandel qui pouvait alléger l’ambiance lourde. Il y avait au moins 4 personnes attablées et deux pour le service, à moins que ceux qui mangeaient servaient aussi. J’entendais un chuchotement roque

vers maîtresse, que je savais en face de moi, et devinais que c’était la grosse

qui l’accompagnait. J’ai entendu un autre homme une seule fois. Et j’ai senti un parfum féminin très doux d’une autre qui me passait les plats. Je prenais ce repas comme une eucharistie et me goinfrait sans plus de manière (ce qui amusait maîtresse qui chuchotait et faisait rire les deux femmes auprès d’elle). Oui, il y avait bien deux femmes. Le repas fini je fus amené encore plus bas dans le domaine. Le bandeau me fut enlevé. J’étais dans un sous sol au parterre boueux. Maîtresse se tenait avec la grosse et m’ordonna de me déshabiller immédiatement alors qu’elles remonteraient. Il n’y avait rien dans cette pièce et il faisait une température plutôt bonne. Même si je tremblais de tout mes os, tout ceci concourait à me redonner confiance : Et si finalement c’était vrai et qu’elle n’allait pas me tuer ce soir ?  J’étais entre deux eaux. Sur le pont que j’avais échafaudé. Je voulais lui plaire. Oui, tellement. C’était le moment. Mais j’avais peur de souffrir. Je voulais lui plaire. Lui rendre tout ce qu’elle m’avait donné. Ce que j’avais abusé d’elle à Sanguinet, mon Dieu. Merci déesse. Je voulais tout lui donner. Au centuple. Je rentrais dans un état second et vêtais enfin mes pensées et mon âme des habits du Personnage avec un grand P. Le martyre aux arènes. Je voulais tout pour elle. Tout pour lui faire ce plaisir inégalable. Tout jusqu’à… Tout ! Je m’agenouillais dans la boue et pleurais. J’attendais juste les lions de Néron.



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