Maissage de métresse : "Cessez de vous inquiéter, je poursuis mes aventures vidéastes avec enthousiasme, même si je ne puis certes éviter totalement les aléas de la connerie masculine à poils durs. Il y a tout de même de fort jolies rencontres, mais aussi des "plans foireux" au cours desquels j'ai à user plus de mes poings que de mes orifices. Les aventures en eaux troubles possèdent leurs dangers et leurs inévitables inconvénients, choses que j'assume totalement et avec la prudence nécessaire et la lucidité la plus absolue. Je dois reconnaître néanmoins que les demandes pour des shoots sont en chute libre. Sachez que passée une certaine période de nouveauté (...)"

à faire tomber mon âme dans un gouffre !

est-ce que les piqures qui troueraient et bruleraient ma peau

accompagneraient le délassement de mon âme

comme on enroulerait les cordes aux poignets du supplicié... ?

je suis Jeanne

Jeanne et son Dieu

Jeanne en son Dieu

le bucher, le lien

qui me colle l'âme à ses parois

ô je t'aime ! ô je t'aime follement !

est-ce que dans les piqures qui me troueraient et me bruleraient

je voyagerais au coeur de mon amour ?

est-ce que je délierais les liens

dans l'ivresse

comme je m'agripperais geignant à la douceur de ses fesses

et tomber totalement en extase ?

Est-ce que... ?

Est-ce... ?

Je l'aime dans la grande salle

la petite, la maudite,

je l'aime dans la maladresse de ses apprenties

je l'aime dans ce qu'elle fait mal et bien

je l'aime dans ce qu'elle est

dans le voile qui l'entoure

et dans lequel ...

ô je l'aime... ô je suis Jeanne... suis J...

je voudrais dessiner sur ses fesses

sur son ventre

faire un hymne à la vie

des formes florales, des boutons

des arrondis qui s'étreignent

rien qui agrippe mais apaise le regard

je dessinerais comme elle est belle

j'aurais le pinceau léger sur sa peau neige

le coeur enraciné dans le lien né

je dessinerais 

comme mon âme me dicterait

elle qui, faisant cercles et noeuds,

s'en va tournoyer, désincarnée,

absorbée par le siphon de sa beauté

je voudrais dessiner sur ses fesses

sur son ventre

balbutiant un art 

comme éclot l'idée de la vie en moi

je me sentais arbre sec aux branches qui s'affaissent

me voilà touchant des doigts la femme parfaite

alangui comme une reine

aux formes que révèle l'étirement de ses bras comme ferait une chatte me font perdre contenance

sa chatte justement et ses cuisses qui s'ouvrent

je m'en vais déssiner les contours ...

et mélanger nos peintures

Y'a rien à dire

passe les printemps et les orages

les enterrements

putain j'ai l'impression d'avoir rien fait

je m'essaye à la création libre, encouragé par maîtresse Trinity,

à sortir les trippes sur le papier

faire quelque chose de bien avec mes intestins

avec ce blog

mais rien... ou peu...

ma vie semble à peine commencée que je vois déjà des bribes de bout

et ça me dégoûte

au premier cheveux blanc je fais un attentat

j'enfile les morts à rebours au fur et à mesure que je remonte la rue court-bouillon

oh putain ! un cheveux blanc ce serait comme un phare sur la tête qui s'illumine nuit et jour et qui balance

avec un hygiaphone "voyez il est bientôt mort !"

putain je sais bien que j'ai plus 30 ou 40 (si encore...) merde !

y'a le sol qui fait comme une trappe, je voulais faire des choses bien

je serai jamais Napoléon, merde ! Je tiendrai pas la nation, j'aurai pas mon nom sur un fronton de monument, merde !

j'ai pas servi à grand chose, si tant est que le but soit de servir

j'ai même pas aidé mon prochain, j'ai préféré lui marcher sur la main !

putain de merde ! Dieu de mort de merde !

J'ai l'oeuvre de mon blog qui me fait comme des hardes pour seuls vêtements.

J'ai le sport qui commence à me courbaturer, à me faire chier à me rappeler mes nouvelles incapacités !

et les enfants me foutre une branlée au tennis

à me faire tourner bourrique au foot... putain il en a plus 5 maîtresse, il en a 17...

et mes petites filles chéries... mes coeurs adorés blottis contre la chaire de leur père...

mes yeux ouverts, qui me font comme un trou à la sensibilité et la rendent apparente

Ô jolies princesses... ma vie, mon reste de raideur et mon coeur...

devrais-je parler d'elle ? Mais ce qu'elle compte...

Il me reste donc comme seule oeuvre mes  6 enfants ! J'ai baisé la société et ses règles, c'est clair je me suis endetté, mais je boufferai des racines d'avoir fait ce qui me plaisait au moins une fois !

Oh oui, 6 enfants... 3 garçons d'abord... 3 filles ensuite... 

Quand je les vois... que la vie fut tendre avec moi...

"Cubozoa, pour faire partie du zoo avec son boa dans le cul. (Charlie édition du 21/04/12)"