"Affolé
par devant et derrière
les miroirs ronds de l'apogée
j'orbite à ses exoplanetes
à ses soleils brulants
par devant et derrière."

Je me suis decouvert des facilités dans l'écriture

peut-être à force d'écrire, d'étaler mes pensées du mieux que je puisse,

à mettre sans trop fouiller, le dedans dehors et l'étaler d'une couche d'encre sur le papier

alors les vers se transforment en papillon ou font d'horribles buvards...

Mais voilà : je fais du surplace, je n'essaye pas de porter en avant le semblant de talent qui nait

je le bichonne, le cloisonne

alors que je pourrais gravir un étage dans la beauté de l'écriture

et rendre meilleur hommage à ma dame.

Quand je pense nos écrivains... toujours à chercher le bon mot au bon endroit, la bonne formule... C'est ce vers quoi... mes vers...

Si le monde plane
c'est au-dessus de vos ondulantes
le monde a les narines phosphorescentes
a pendre son nez sous vos exhalaisons.
le diptère et l'arachnide.

il prend son rêve pour ubiquité
à se sentir dehors et à se croire dedans la Stéphanie-jolie
le monde est plat et long et la beauté qui s'étale est à confire
il en la rougeole au gland et l'albuginée déchiré.
la gland et la caverne.

Crois-tu être quelque chose alors que tu n'es même pas un reflet de soleil ?
elle jette comme elle jouit
te balance avec la houle
tu as perdu, tu es bougnoule.
Sheherzade et Ali baba.