Et quand vous fermerez les yeux pour une dernière fois maîtresse, reine de Saba,

Tout ne semblera t-il pas futile et dépassé ?

Poursuite du vent...

Les moments de nos vies, les bons, les mauvais, nos envies ?

Tout ne sera-t-il plus qu’un tendre souvenir ?

Et l’idée de l’après que voilà,

Et la vieillesse et la jeunesse et nos amours,

Tout finalement ne sera-t-il plus qu’un tendre souvenir, le sourire en coin ?

D’un feu qui brûlait dont il ne reste que quelques cendres qui s’éteignent

Et pourquoi tout ça ?

Pourquoi ne nous sommes-nous jamais vraiment rencontré ? la paupière tremblante

Et qu’est-ce qui a le plus d’importance ?

Nos enfants qui nous suivent et qui nous voient partir

Quelle grâce que la vie nous laisse de passer le témoin

Et comme les témoins sont beaux

Et comme le jour qui se lèvera

Ressemble déjà à celui qui vous a enfanté

Ô ténèbres… « je vous emporte dans mon sarcophage »

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/note/

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