Surtout laissez moi des traces maîtresse

Celles d’un filin, de vos martinets,

Mieux, d’un câble téléphonique qui siffle au lasso

Dessinez de jolis ovales en me coupant la chair et faites saillir de jolies plaies brunes où ils se croisent.

Laissez moi les traces

De vos envies.

A la cane, au fouet d’abattage

De quoi marquer par de saillantes horizontales l’arrondi martyrisé de mon cul devenu bombé aux côtés

Additionnez, multipliez les traces

Divisez par deux la surface blanche de ma chair

A la cravache

Que la claquette rectangulaire cloque ma peau

L’ensemble

Mariera mon corps à votre sadisme à géométrie variable.

Fractionnez moi devant derrière.

« Va te faire mettre

Par tous mes instruments »

Piquez moi les seins

Qu’ils abreuvent ma poitrine jusqu’à ce qu’un petit lac rouge illumine mon nombril.

Laissez moi des traces

De merde

Tout autour du trou

Du bas du dos à l’arrière des cuisses

Vos gods Bythagore Vos plastiques de ramonage

m’ont pacifié l’orifice

Se rincent au sortir de l’anus

Vos coups de reins, vos "han han", vos efforts me pulvérisent le rectum

De grâce, vous m’humiliez !

Je mange, si vous saviez !

Laissez moi des traces

De grâce

Maîtresse

Je n’en puis plus

J’en pisse de douleur.

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/notes/

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1)



2)