Cette femme est déréglée, déjantée,
Malgré toute sa psychologie
Ses nerfs et sa dextérité éprouvés depuis tant d’années
Elle en perdrait toute contenance
A contempler mon agonie dans l’empalement
Une contemplation mystique qui échappe au réel
De ce corps qui s’en va tremblotant, image d’apocalypse
Imitant progressivement dans sa mortelle descente le raid pic de fer
Qui me désarticule et m’encule
Il n’y aurait plus assez de joie et de frénésie sur terre pour remplir d’aise son ciel intérieur
Une froide suée trempe son dos de cuir et mouille entre ses seins… et si bien… ailleurs
Complètement déréglée,
Devenue complètement folle
Excitée à mourir à l’idée de choses si coupables
Epuisée par son coeur battant la chamade
De ses giclées de sang qui inondent ses tempes
Et cette émotion qui la noie comme rien ne l’a jamais noyé autant
De me donner une mort SI dégueulasse et extrêmement vicieuse
Elle a perdu toute contenance à me faire signer ce papier
Qu’elle ne m’a pas laissé lire et que je tremblais de signer
Contrat que jamais on ne retrouvera
Brûlé avec mes restes
Mais ce côté légaliste est une sale pierre angulaire
Rugueuse et pointue sur laquelle maîtresse m’assoit
Pierre angulaire d’un projet décousu
Ou comment donner une stature formelle
À un meurtre totalement difforme
Meurtre
N’appartenant à aucun livre, même le plus sordide
N’appartenant pas en tout cas au monde des vivants
Maîtresse je n’en peux plus
J’ai tellement attendu que cela débute
Et maintenant que le coup est si prés d’être porté
Je voudrais tant que cela finisse
Je vous vois l’œil brillant
Qu’une mèche de feu tentait de dissimuler
Toujours ce formalisme et cette émotion incroyable jusque là contenu.
A m’emmener sur cette île cachée du bout du monde
Enfermé pour la grand cause à double tour au triple sous-sol
Rejointe par ses amies qui donnent dans le vice extrême et d’accoutumée si peu impressionnables
Qui vont s’en donner à cœur joie dans l’anonymat
Où même seuls quelque regards jetés sur la pièce démontée
Suffisent à submerger d’un bonheur indicible l’âme dansante derrière chaque oeil.
Telles sont les amies, perfides, perverses et avides de cruautés aussi.
Ayant souffert mille morts déjà
Je suis fixé de force à la potence
Par la furie animale d’Elles
« Mon cul bouché est pour vos rages un siphon »
Me griffant me mordant jusqu’au sang
Afin que chaque poil de mon cul ne se perde
Que chaque pore, chaque atome de mon être
N’échappent à pareil écartèlement et que tout devienne souffrance.
Malgré la petitesse de mon anus tuméfié
Devant la pointe acérée qui plus on plonge, plus s’élargit
Malgré les tortures passées
Elles me souhaiteraient en pleine forme
Que j’en subisse l’incendie en pleine conscience
Mais je m’en vais sur le pic comme un demi-mort
Chacune d’elle hypnotisée, se caressant le cuir
...se frottant sans discernement...
Maîtresse Amie et sa bouche à merde
:
« Qu’entre enfin cette esclave brune
traînée dans la boue par les cheveux
son corps si blanc tourne marronnasse
se débattant dans la boue comme ferait un serpent
Mais Chut ! …aucun bruit sinon ses glapissements
Que rien ne vienne nous distraire de la déchirante fin
et des beuglements de l’empalé
Punie, ses yeux bandés ne verront rien du spectacle démoniaque
Réservée aux meilleures d’entres nous dans ce monde.
Et qu’elle lèche les talons de chacune, comme chacune lui plaira
et que chacune d’elle lui chie, lui pisse dans la bouche à volonté
et qu’elle mange cette bouillabaisse, mélangée à la terre,
cette catin l’a bien mérité
et qu’elle baigne ses lèvres divines dans nos cons
pendant notre contemplation
c’est mon cadeau
d’une maîtresse amie
à maîtresse Trinity »
Mes fesses fendues par le furieux mat se déchirent
Le bruit violent de mes os entrechoqués
Montent dans la pénombre et ravissent les oreilles folles
Pendant que le pal enculeur s’enfile
Maîtresse, maîtresse…
TU ES LE COURONNEMENT anal
D’une fleur à la tige de métal
Tu t’étales ouvrant tes pétales
Transpercé par le cul petite pédale
Comme étouffés sous terre et perdus en mer sont mes cris d’agonie
Cette femme est déréglée et elle pisserait de joie dans la bouche amie
Vase de volupté n’ayant plus la moindre retenue
Même pour un séjour en prison elle n’échangerait pour rien au monde ce temps passé
À jouir démesurément
Comme une étoile, le firmament de sa vie sadomaso
Dans mes turpitudes elle me rejoint, me crache, me pisse, me vomit, me chie
Comme si sa beauté s’enflammait rouge dans ces parvis boueux
Elle est flamme
Son avenir est dans le criminel, Julien a lancé sa vocation
Il n’y aura jamais pareilles excitations que de fignoler dans les agonies
Et elle pisse encore
Et elle caresse un mort
Amoureuse des belles phrases et des expressions
Maîtresse se fatigue dans ses pensées mais elle renonce,
Il n’y a pas de mots pour décrire ce flot ininterrompu de chaleurs pimentés qui l’a bouleverse et l’a chavire sans la faire bouger
Déesse Trinity : en équilibriste dans le dedans intenable !
Maîtresse Trinity :
« Toi, ironie du sort, tes mots que tu ne pensais t’ont conduit à ce brasier
Julien tu peux mourir aucun mot n’aurait décrit telle félicité qui je la sens m’habiter si profondément
Ton expression sera à jamais dépassée par ta pose insensée dans ce tableau mortifère
Vision ancrée qu’elle va me transcender de longues nuits d’ivresse
A me caresser, à me faire mettre comme une pute
A remémorer mes talons dans la boue du Styx »
« Cet amas d’excréments
Et ses flots de sang
Au pied du calvaire
Cette sueur dans l’air
Imprégnant narines animales
Ecarquillées à s’en faire mal
autour guêpes et mygales
Qui tournent et se caressent
Comme des mouches à merde
Parmi je suis reine souveraine
Jouissant sur les flots du Styx
Où sur ta petite gueule je pisse »
« J’étais singulière déjà et que cette singularité s’est alourdie cette nuit
Nuit constellée d’étoiles amoureuses chacune séparées par le chœur de leurs scintillements
Que le foyer lumineux habitant mes profondeurs inaccessibles
Hante les tiroirs si peu ouverts de l’amour indicible. »
« Et me galvaniser dans les tourments à venir où je veux tout écraser
Revivre par procuration et prolonger ce bien-être douloureux car presque intenable
Qui me noie qui me ravage comme ravageant est ce pic qui pointe par sa bouche, accompagnée de bile
Ses spasmes qui le secouent mes amies et moi nous étranglons d’émois
Nous massacrons la brune puante à coups de pieds !
C’est si bon, c’est si froid,
C’est si chaud, c’est si cruel »
" Je suis une femme nouvelle
Et toujours plus belle "
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