Cruelle geôlière

Maîtresse, absolu

vous m'offrez comme mort à votre Erèbe

pièce de pierres immense s'ouvre un enfer

pièce de fenêtres ferrées à la nuit

où l'écho atroce des suppliciés lui sont renvoyés

gît là jeunes femmes encagées torturées

homme plié en Saint André nos sorts ignobles vont croiser

mon corps nu accroché au mur de la continuité

les pieds dans la pierre ; les chaînes chevillés.

M'arrachez des agonies sanglantes

les tranchées sur la chair tracées

le sifflet effroyable que font vos fouets

la peur congestionné changée en douleurs

yeux cousus d'effroi

trop de ténèbres d'Hadès à volte-face

dos et fesses calcinés

bariolés de rouge, puis violet

au corps qui se pend ne peut plus se porter

insupportable au-delà

Maîtresse, la connaissance perdue est une fuite

les courants ranimés pinces tétons survoltés

et sot d'eau glacial Achéron tétanique.

Spasmes de sanglot, panique, spasmes gastriques

pisse à mes pieds

fureurs abdominales

teintent carrelage.

Quel délice vous pensez à vos cuisses monté

qu'improvisés jeux amusée laminent dédale anal

halos de feu maîtresse ivresse des profondeurs

quand reprend battant votre rythme de mort

jusqu'à fatiguer les poignés à l'assaut

canes et cuir s'abattent à trouer

et trouent rouge tant les lianes traversent.

Maitresse Trinity votre esclave à bout

gémissant pleurant beaucoup

qu'à vos lèvres honneur infini naissent

rires et plaisirs à vos commissures.

Quel régale de cuir vêtues pour vous vos tortures

pour moi misérable agonie supplices horreurs

qu'à l'excès les forces me quittent

dés demain

qu'un plein sot de pisse pour me réveiller ma cage suspendue