Quand on se caille les miches comme en ce moment, voilà qu'on trouve à votre questionnement sur ce que partagent les saints, cher Julien, une acuité thermique toute particulière.

Malheureusement, les pages théologiques de Wikipédia ne nous disent pas si les saints sont calorifuges, calorifères ou isothermes (ni si on peut louer leur services via internet lorsque vous êtes en congé).
Tout au plus, en se demandant si les saints se feraient pas un peu iech pour cause de chômage technique éternel au paradis (pas beaucoup plus de fire à lighter pour eux là-haut que de neige à damner en bas pour les succubes), quelques considérations sur l'attrait que peut avoir pour eux l'enfer; mais indépendamment de la saison.
Quelques interrogations également à propos de l'influence sur le nombre de demandes de visas de sortie qu'a eue le fait qu'on aie décrété le royaume du fumeur de havanes zone no smoking.
La seule affirmation réellement d'intérêt thermodynamique c'est juste un petit distingo entre la compassion du sein des saintes vis-à-vis de l'enfer des mains froides et celle des saints ceints de pieds froids (moins paroxystique certes, mais louable parfois dans la durée, sans vouloir fâcher personne).
 
Un sage a dit: "C'est la plus grande dévêtue qui taille les meilleurs costards"(*) et l'on ne saurait se plaindre de ne pas avoir été largement habillés pour l'hiver, mais...sans moufles (et ce n'est pas être mufle que de le dire car en a-t'on jamais entendu un regretter de ne pas en avoir?).
Oyez donc ces prières, cher St Julien, de trouver motivation supplémentaire à votre généreux ministère en la plus humble et la plus prosaïque des raisons ("On caille des mains!") et de nous accorder de revenir d'urgence nous réchauffer de nouveaux articles petits et gros bonnets. Amen.

  

(*) Rendons à César ce qui est à César et à celui qui se reconnaîtra ce mot que j'ai gardé, parmi d'excellents souvenirs, d'une rencontre surréaliste avec un panda juliophile en pleine Rome antique ;-)