Dans le jour troubadour,
Une brume grise vaporise un reste de nuit
Une lune blanche, étanche s’étend comme un œil brouillé
Une caravelle citadelle et des princes à cheval
Passent dans l’ombre
Au-dessus des eaux
Elle, elle franchirait le nombre
S’il fallait, en son milieu
Dépouillerait les orgueuilleux.
Je l’ai vu se tailler la part du lion.
Combien un regard entre deux cils
Fut couperet au point de trancher,
Et tancer l’homme secondaire,
Le terrier et le repair,
L'homme-tombe inerte au passage de la majestée secréte.
L’ai-je vu ou bien ce n’était qu’un rêve si belle ?
Le canon à abattre les bastilles
Le Clermont-Tonerre sur le péron qui claque sa cape
Sans mot dire aux justiciables
Qui se mettent à table.
J’ai vu sa révolution, elle n’avait pas de nom.
Ses orbes lunaires fendent les franges
Des princes bien mis.
De ceux dont on croyait qu’ils ployaient le monde.
Elle les met bien
Et les voilà en Baudet partis
Conquis et avilis
Le portefeuille comme l’honneur
Et comme le cul, troué.
Lady, lady, lady
Qu’il en soit ainsi.
Je vous aime inconditionnel.
Je pleure
De ne connaître même son odeur
Sa roideur
Une faveur.
La douleur est sourde
et inconnue
Mais combien dans les membres
En écho se fait entendre.
(une femme comme aucune autre 2011).
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