Par où commencer ? Sous le jet de douche tout à l’heure, le flot des idées s’est enchaînée naturellement. J’ai fait cette courte introspection. Je me suis plongé en moi-même. Et les racines de toutes ses réflexions ménent, sans ambiguïté, dans les ondes de choc de ma rencontre virtuelle avec Déesse Trinity.
En ayant vu, lu son blog et son site, d’inextinguibles flammes se sont réveillées. Le choc m’a traversé la poitrine, m’a raidit le sexe et m’a plongé dans un état difficilement descriptible. Une sorte de don de soit jusqu’à la mort. Maîtresse, cette femme-là, me comble comme personne ne pourrait.
Je suis heureux. J’ai un beau mariage. Une femme qui m’aime et des enfants, que j'aie eu tôt, très proches également. Une maîtresse de temps en temps. Mon job me plaît, je gagne plus que la moyenne et il me donne une grande liberté. Je ne suis pas endetté et pas du genre déprimé. J’aime bouger, me cultiver, patati patata. Bref, une image d’Epinal du « bonheur made in France ». Mais c’est oublié ma nature profonde.
Celle depuis toujours. Bouleversé, adolescent, par les romans SM ils orientaient ma sexualité vers un dualisme qui allait me poursuivre jusqu’à peu. Ma nature serait-elle de dominer les femmes ou d’être dominé ? J’avais toujours penché pour les deux solutions. Dieu sait pourtant que, dans la lecture, l’identification à la femme torturée, fouettée, humiliée et battue laissait présager plutôt que ma nature était d’être dominé.
Mais une domination totale.
Un esclave.
Un romantique comme au sens premier, 19éme, celui de la bravoure, de donner sa vie pour une cause qui nous cheville l’âme et le corps. De se donner soi-même en s’effondrant sciemment le cul sur son rôle sociale. Cette voix grave et douce que j’aie n’est qu’un gadget. Elle revêt d’une importance que pour le(s) superficiel(s) et berne les sots, dupes dans un monde de dupes. Idem les costumes et tous les jeux auxquels nous jouons. Il y a un vide derrière tout cela. En tout cas chez moi. Et la sommité de ce don de soit : n’être qu’un passe-temps, un homme dédié au plaisir d’une autre. Une autre comme s’est ouvert maîtresse. Il ne pouvait s’agir que d’elle car elle seule incube la liberté. La liberté d’arnaquer. Celle d’enculer. D’envoyer balader. De fouetter. De foutre sa main dans un cul et d’ouvrir son baisodrome aux plus belles filles de la terre qu’elle se sera régalée à dresser.
Baiser les pieds de la vie comme on remercie sa maîtresse d’exister.
Tout en moi aspire à servir maîtresse. Mais pas un don « intéressé », formidable contresens. Un don qu’elle seule saurait saisir si l’envie lui en prenait. Je la lis, elle ne fait pas de soumission ou de jeux « à la carte » ce qui ferait d’elle une actrice, c’est elle qui choisit. Elle choisit, qui et ce qu’elle inflige. Elle a aussi la psychologie et la finesse de cerner à qui elle a à faire. Mais nul doute que c’est selon son bon plaisir, selon sa volonté que tout se passe. Et je ne l’entendrai pas autrement face à elle, que cela me plaise ou non. Je contraindrai mon habitus aux abysses pour qu’il coule. Car ma volonté serait de ne plus en avoir face à la sienne. Que de son ventre, de sa tête sorte l’éducation que je mérite.
Le don de soi.
C’est bien plus en dedans. Pas une soumission aux sévices simplement, bien que je mesure d’ici ma très faible faible
résistance. Mais l’enjeu à dépasser est autre : Une soumission de l’intérieur. Que tout mon être ploie devant sa majesté. Pas par crainte seulement,
c’est plus que ça. C’est le sens de la vie. Ma vie. Plonger dans l’inconnue de ses désirs et faire corps du mieux que je puisse pour les satisfaire SI elle en avait la volonté.
J’ai vu les jolies jeunes filles de « Mood Pictures », comment elles se font battre et fouetter au-delà des limites raisonnables par une maîtresse excessivement dur ! Ce n’est pas qu’un film BDSM.
C’est sans compromission des filles non aguerries et à la recherche d’argent à Budapest. Leur sort est horrible ! Fouettées jusqu’au sang. Broyées, malaxées, les seins percés. Remonte de mes abysses la conviction de n’exister que
pour maîtresse. Tout en moi se répand et s’identifie aux sorts des jeunes filles martyrisées. Sorts qui leurs déforment le cul et le dos à force d’être fouetté, sorts qui les décharnent et les
morceaux de peau en lambeaux, sorts qui les crucifient harnachées solidement elles voudraient se libérer en hurlant.
Je donnerai ma vie pour Son plaisir divin. Je suis né pour ça !
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