Lundi 21 juillet
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Je loue un culte à ce roman. "L'ile aux sadiques". Tout est dans le titre et quiconque s'y aventure n'y
trouvera rien à redire tant on en a pour son compte ! Il a pervertie mon adolescence, je m'en souviendrai toujours. Sorti lors de l'affaire Rushdie je me suis dit qu'il avait échappé à la censure
grace à ça. Mais je ne dois pas être le seul visiblement. Cherchez sur price ou sur ebay, vous trouverez maintes ouvrages de la collection des "érotiques de gerard de
villiers" mais pas celui-ci...
Il se terre dans les égouts hormonales les moins
reluisants et les plus excités. Un monde ou les femmes ne sont plus vraiment femmes. Et les hommes... si. Bella et les autres prisonniéres ? Si on les violait seulement, non, on rend leur supplice
affreux. Ce n'est pas du sade philosophique ou si peu excitant à la lecture. C'est pas du Françoise Rey ou du Jacques Serguine non plus, intouchables Ô combien et violents eux-aussi, mais le
mal est trés bien décrit quand même, si bien qu'on croirait le voir me faire la lecture. Moi, pauvre homme, pleurant beaucoup sur mes péchés et sur mon ignoble fond et bandant trés fort.
L'île aux sadiques. nous en ouvre un bout de lecture. Volontairement la plus traumatisante. Je dévore pour vous, une autre part du gateau !
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