à son corps défendu
à ses rouges lévres.
Un baiser de 12 ans.
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à son corps défendu
à ses rouges lévres.
Un baiser de 12 ans.
il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps il est temps que le diable vous emporte.
Le fouet de l'évangile
qui guérit les âmes et les coeurs
c'est celui de dame Trinity
sur vos reins froids et vos jambes qui courent au mal.
Vous n'avez Dieu que l'argent
et les blondes qu'elle rapporte
vous avez des poignets d'or à vos portes
et attendez que le diable vous emporte.
Donnez plutôt
de votre fragilité
à la maîtresse de la gracilité
qui vous fait d'une enjambée passer du tribunal divin au paradis.
Vous ne valez rien
regardez vous blêmir dans sa rousseur
dans le lisse pétale de sa chatte
et le lys de son trou du cul.
Blêmissez ! Vous allez guérir
un bon coup de fouet
sur vos corps péchés
c'est bon jusqu'à s'évanouir !
Le fouet de l'évangile, c'est quand tout va mal.
On a un monde de chars
on voudrait de l'herbe et des jars
de la joie à tous les étages
mais les tours jumelles se sont faîtes eclatées.
On a un monde de char et de turbans
on a Islamabad et les 40 violeurs
alors qu'on voudrait des fleurs
et des coups de fouets au cul.
On a un monde en detresse
qui s'assouplit et pisse
alors qu'on voudrait du Chanel 5 et du Kenzo
pour nous remplir les naseaux.
On a un monde sans Cubozoa
on a la faim qui nous presse les couilles
vite ! vite ! une nouvelle volée
je m'accorche avec les dents au tapis du plaisir.
On a un monde et une flaque de merde
j'ai les yeux imberbes
j'ai un jard dans mon jardin
j'ai un char dans la mare.
J'ai un turban et Simbad l'Egyptien
qui fout sa femme et ses enfants par tribord d'abord.
J'ai Trinity dans le froc
j'ai le slip qui fait floc floc
j'ai le coeur qui s'emporte "encore ! encore !"
j'ai la mélodie des jours heureux
quand je vois ses yeux
"car ils ont l'avantage d'être" Dieux.
...le diamétre de la joie
à un rayon du soleil
...
Je fais une coupe
dans votre apocalypse
votre monde claudiquant
je fais un trou
dans l'étendue noire
de votre cauchemard.
Je m'agenouille
au bord du vide
je n'y saute pas
je suis bien loin de vous
de votre force de gravité.
Votre gravité
qui tourne égocentrique.
Votre gravité
dans votre oeil d'Horus.
MAITRESSE TRINITY (D’une voix douce) |
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Je veux qu’on me défonce. |
Le blog théatre de Maîtresse à lire ici.
J'écoutais Léo Ferré, puisque c'est son auteur préfèré. Et puis je le trimballe dans ma discothéque depuis mes 17 ans (c'est sérieux ?).
Faut dire que l'animal a traversé bien des époques et des genres.
Je retrouve Lady dans son côté entier et anarchiste (de la grande époque hein, pas ceux qui votent et qui se plaisent dans "la" religion).
Bien-sûr je retrouve Lady aussi dans ce que l'animal brutal peut avoir de sensibilité et d'artistique dans la création de ses mélodies, dans son orchestration, ad lib.
Alors j'essaye d'écouter Léo Ferré avec les tympans de maîtresse, et de relier mon coeur d'homme à celui d'une femme... Mais, j'ai mieux ! Puisque Pia Colombo fut la seule à vouloir le chanter lors du conflit avec Barclay (qui l'obligeait, lui, à ne pas chanter avant la fin du procés). Avec Pia Colombo j'écoute du Ferré, mixant le mâle et la femelle, mixant la clairvoyance de son coeur de femme au coeur de l'artiste nu qui someille.
Ecris !
Mets tes couilles sur le tapis
et fait tourner le barillet.
Met tes couilles sur le tapis
déesse vaut bien ça
que tu te saignes pour elle
et que si ton sort t'abandonne
t'éclabousse de sang les lattes en hêtre
ou pas
en avoir
ou plus.
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