Le blog de Julien sur Maîtresse Trinity

Dans le jour troubadour,

Une brume grise vaporise un reste de nuit

Une lune blanche, étanche s’étend comme un œil brouillé

Une caravelle citadelle et des princes à cheval

Passent dans l’ombre

Au-dessus des eaux

Elle, elle franchirait le nombre

S’il fallait, en son milieu

Dépouillerait les orgueuilleux.

 

Je l’ai vu se tailler la part du lion.

Combien un regard entre deux cils

Fut couperet au point de trancher,

Et tancer l’homme secondaire,

Le terrier et le repair,

L'homme-tombe inerte au passage de la majestée secréte.

 

L’ai-je vu ou bien ce n’était qu’un rêve si belle ?

Le canon à abattre les bastilles

Le Clermont-Tonerre sur le péron qui claque sa cape

Sans mot dire aux justiciables

Qui se mettent à table.

J’ai vu sa révolution, elle n’avait pas de nom.

 

Ses orbes lunaires fendent les franges

Des princes bien mis.

De ceux dont on croyait qu’ils ployaient le monde.

Elle les met bien

Et les voilà en Baudet partis

Conquis et avilis

Le portefeuille comme l’honneur

Et comme le cul, troué.

 

Lady, lady, lady

Qu’il en soit ainsi.

 

Je vous aime inconditionnel.

 

Je pleure

De ne connaître même son odeur

Sa roideur

Une faveur.

 

La douleur est sourde

et inconnue

Mais combien dans les membres

En écho se fait entendre.

 

 

 

(une femme comme aucune autre 2011).

 

Sam 17 sep 2011 1 commentaire
Ok... et donc cette "incroyable interview" ? on attend depuis début août vos "révélations"...
minos - le 19/09/2011 à 23h40