Le blog de Julien sur Maîtresse Trinity

Combien vais-je  encore voler d'orgasmes à la mort ? 

 de jolis temps avec mes enfants ?


mes grands garçons
mes filles chéries

Elle s'étale 
anaconda gracieux
de tout son long
se roule en boule 
mange ses oeufs
au creux de mon ventre

dans le ventre de nos vies
amoncelle au-dessus de nos têtes
un petit peu de terre

grandit
bouche les artères de lumière
anéantit
cancer, moignons 
pour les agiles acrobates
patates
écrasées
boules de merde
roule dans un reste d'herbe

j'ai pas d'écailles encore
j'ai pas d'écailles
pour caresser mes enfants
et chérir Sophie et Stéphanie

j'ai pas d'écailles
et perce encore ses pixels
dans mon champ scotopique
et je vois sa poitrine divine
son regard de mercure

elle m'a piqué
je l'aime
je l'aime

je t'aime S.

chaînes de ma vie

l'anaconda chante anthracite
elle chante rond
elle chante froid
Eunectes-viscère nage dans mon sang

 
casse le cercle de l'amitié, plus de mie à partager
brise mes enfants
quand je ne suis plus là
quand repue 
et artères cratères je (m'en)fuis de partout...

 

que mes enfants... ?
que mes amours... ?


tête à queue de serpent

 

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Sam 1 oct 2011 1 commentaire

Quelle découverte charmante que ce reflet jimmorrisonnien dans une des prunelles des yeux du poète!

(La sémiologie capillaire en morphopschogénétique transgénérationelle ne ment pas; et ce pour la bonne raison qu'elle n'est pas [encore] inventée)

long live to the windowed doorman - le 03/10/2011 à 18h19