Le blog de Julien sur Maîtresse Trinity
Il y a les eaux calmes, les eaux troubles
Les rizières pour planquer sa chair
Il y a les têtes plein d’os bien rangés de Tuol Sleng
Il y a les prisons que l’on choisit et d’autres pas
Il y a des suicides et il y a des meurtres
Je choisirai ma prison pour y mourir
Et je perdrai mes os
Aux sévices de maîtresse Trinity.
Dans les Rizières de Tuol Sleng
En ce moment j'encule les mots - je prends de l'avance dans ma philocalie de 77 temps - elle semble déjà réglée comme du papier à Z. et elle sonne bien faux comme j'aime - J'aime l'enculage des moches et des souches, ça me picotte l'élastique. Ô sainte éffet !
_ cher Julien,
Vous enculez les mots..., alors là, je ne peux faire autrement que de mettre un "Très" devant "cher Julien".
Savez-vous à quel point cette idée ouvre de nouvelles perspectives à qui doit leur courir après et en a donc l'abord recto face rectale?
Je loue cette merveilleuse complaisance de notre langue envers qui doit rester très mesuré dans ses ambitions métriques, où "cul" et "con" n'ont que trois lettres et "anticonstitutionnellement"
n'est guère bandant!
Quant à cette callipyge "philocalie" que je découvre, bien qu'intouchable (et bien trop grande), je ne me priverai pas de fantasmer de lui emboîter le pas pendant que je savoure vos acrobatiques
et infatigables enculages.
Les mots nous servent plus souvent à bâtir des prisons mentales que des tremplins d'envol et votre entreprise en leur redonnant un peu de transparence et de souplesse m'aére et la tête et le
slip...et la tête et le slip (oui, c'est pas du luxe, vu qu'il prend une facheuse couleur alouette dès que je l'ouvre docti-fiente).
Dire que devant vertigineuse la vérité fractale qui réunit individus, nations, espèces et animal à son ainé végétal, je voyais en Cioran -qui était prêt à abjurer ses terreurs pour le sourire d'un arbre- LE maître de l'apostasie...