Le blog de Julien sur Maîtresse Trinity
Et on marche entre deux tombes
Celle de nos aïeuls et la notre
On se fait des raisons à tout, on avance comme ça
Même si plus ça passe on n'y croit plus beaucoup
On se convainc de tout même la boue jusqu’au cou
Et que le soleil se voile et on ne veut pas y croire
C’est l’effroi et dans nos petites poignes serrées
Les dernières graines du sablier
Semblent tenir tout le parcours qui s’égraine
De maman jusque là
Du « je ne savais pas » au « je ne sais plus »
Et tout s’enfonce et se dilue...
Nous sommes déjà le 18... Je brûle d'impatience de découvrir ta surprise Julien, dépêche-toi!
Puisque Julien croqua le virevoltant comme un Jean-Baptiste (très poquelin) Mr Jourdain (sur les rives), échoit-il à ce dernier le devoir de venir croquer l'orteil du premier, car l'on s'inquiète
un peu tout de même, sous forme d'horripilante oraison qui fasse bonne grosse tache sous tel article?
De la fumée de son calumet de la paix
s'inspire enivrante nicotine qui nous exquise
et de fort nombreuses façons expirer nous fait
entre yeux et jeux d'une belle et devine marquise.
Ainsi que goudron Mac Adamique bitumant
la "Stairway to heaven" d'insigne fille de Pandore.
Car ce n'est pas vertu d'un colon d'ascendant
qui fait freiner, seule, le char (on subodore).
Le sang-terre, le corps-esprit? Julien a bien mieux:
Une sage femme avec des aiguilles à tricoter...
Mais on-se-sent-vain jours sur le "siège périlleux"
revisitant la Coupe et nous le partager...
Il y a l'immédiate sympathie que l'on éprouve pour ceux qui vous ôtent les mots de la bouche, mais que dire envers ceux qui vous en offrent et surtout vous font oser en aligner trois? Thanks,
thanks et re-thanks?
Si l'aspiration au R.I.P. de ce blog n'est pas déméritante, on espère toujours de nouvelles floraisons de ce Julien-tiercé qui fait si belle suite -selon le calendrier julien- à l'isiaque prénom
que Julien prêta à sa mire.
Mr Nehar haYarden, apprenti-poète sur les bords
(accepte les tickets restaurant)
(et les bonnes nouvelles)
Que dire de plus? Même Robert Plant en personne, devant cette from Heart version, n'a pu faire que "Glups!" pendant que le beau linge se caressait...
Merci Julien de nous avoir partagé autant ...
Je pense à Un grand sommeil noir de Verlaine:
"Je suis un berceau
Qu’une main balance
Au creux d’un caveau
Silence, silence"