Le blog de Julien sur Maîtresse Trinity

Si Lady mélodiait à mes oreilles

 

Si elle dansait avec grace tout autour de moi

Que ses bras et mouvements de jambes prenaient de plus en plus d’ampleur

Elle serait « maximum joy » de Frankie goes to Hollywood.

 

Si elle était enfermée dans ma tête

entourée d’un bandeau noir qui me rend aveugle et impuissant

L’imaginant fourbir ses armes pour me torturer, le dos glacé

Elle serait « tue moi (j’en ai rien à foutre) » de Victoria Tibblin.

 

Si elle était bénie par tous les shems les djins les anges (qui sont aussi démons quand déchus)

Emprunte du sceau de l’éternité

Et que je devais crever seul et chauve et que mes pensées la rejoignaient

elle serait « quand une femme » de Gérard Manset.

 

Si je la voyais, belle,

La démarche d’une pin-up

Que jalouses les plus bourgeoises et les mieux faîtes des femmes de sa ville

Elle serait « parisienne walking » de Gary Moore… sans mot dire.

 

Si elle était simplement bandante

Je la vois monter les marches et je me sens fait d’un mélange de béton coulé et de feuille de papier

Que ma fragilité puisse se briser comme le doigt d’un guitariste sur ses cordes qui pleurent

Elle serait « je vous aime » de Jean Ferrat.

 

Elle serait Camillo dans sa splendeur

Et dans l’instant grave.

Dans le couloir de la mort qui méne à ses supplices.

 

Lady Lady…

« Closest thing to crazy “

m’écharppe le coeur

je deviens liquide

je ne suis qu’un garçon, celui jeune qui dévalait les rues de Bergerac

le cœur plein

depuis la vie m’a durcit et a étranglé cette candeur

je chausse du 40 alors que du 29 devrait…



Ven 4 jun 2010 Aucun commentaire