Le blog de Julien sur Maîtresse Trinity

Une brume grise vaporise un reste de nuit dans le jour

Une lune blanche, étanche s’étend comme un œil brouillé

Une caravelle citadelle et des princes de cheval

Passent dans l’ombre

Au-dessus des eaux.

Elle franchirait le nombre

S’il fallait, en son milieu.

 

Je l’ai vu du Taillan se tailler la part du lion.

Combien un regard entre deux cils

Fut couperet au point de trancher, mon Louis,

Et à tancer l’homme secondaire,

L’homme inerte au passage de la majestée secréte.

 

L’ai-je vu ou bien n’était ce qu’un rêve si belle.

Le canon à abattre les bastilles,

Le Clermont-Tonerre sur le péron qui claque sa cape

Sans mot dire aux justiciables

Qui se mettent à table.

J’ai vu sa révolution, elle n’avait pas de nom.

 

Lady, lady, lady

Qu’il en soit ainsi.

 

J'écris pisse de chat

j'écris si maladroit mais

Je vous aime inconditionnel.

 

Je pleure

De ne connaître même pas son odeur

elle n’avait pas de nom.

L’herbe dans la rosée est d’un fade lunaire…

 

La douleur est sourde

Mais combien dans les membres

En écho se fait entendre.

 

 

J.

 

 

2cheval2


Mer 28 avr 2010 Aucun commentaire