Le blog de Julien sur Maîtresse Trinity

 

 


le vide qu’elle a connu vous indiffère

et le foyer lumineux

Prenez la toute entière ou de l’approcher, ne tentez

il vous en coûterait plus que de la fierté

 

 

que savez vous de la métallurgie des poudres

ou par mélanges et fusion son alliage prit âme ?

que savez vous de la naissance de sa personne

pensez vous pouvoir la connaître et l’ignorer ?

 

Or, platine, bronze.

 

que savez-vous de ce qui la rend forte vous qui, aveuglé à la lueur d’une faible bougie, ne voyez en elle de prestigieux que sa poitrine et son cul

vous ne voyez ni le plus piquant

ni le plus rond

semblable aux Hittites qui devant les chutes du Niagara pensaient avoir vu le bout du monde et de l’univers,

vous n’avez rien vu, mais déjà cette diiviine vision corne vos paupières

c’en fut trop pour des yeux derrière lesquels ne frémit aucune âme

 

Or, platine, Bronze…

Son corps…

Son âme…

Sont siens !

 

vous êtes un jouet pour elle, que sitôt rougi et chié finira dans sa poubelle

rougi comme vos joues et le sang s’écoulant

chié comme sa merde à manger

 

Qui l’a vraiment approché, je vous demande qui ? Vraiment ?

 

les hauts-fourneaux secrets qui l‘ont fait puis les laminoirs

résonnent dans la chair comme le battant des lourdes cloches d’airain

pour qui de vivant la croiserait

 

Pour qui de vivant, un océan s’ouvre

Et tout est noyé

Dans sa force et sa beauté

 

Ô maîtresse

Saurais-je un jour… ?

 

 


Jeu 13 aoû 2009 Aucun commentaire