Le blog de Julien sur Maîtresse Trinity
Ah Bordeaux et bordeluches en cette période du 1er au 15 aout, absents…
Seule période où l’on puisse garer sa voiture au centre (voire Gambetta, grands hommes) sans jouer des coudes. Il n’y a plus que des vieilles et des moutards beuglants dans les rues, les bordelais ont déserté la ville pour la plage et la montagne.
Je me demandais en garant ma voiture quelle serait ma réaction si je croisais maîtresse Trinity dans une parfumerie ou dans la rue sainte Catherine (qu’elle doit arpenter de temps en temps) ?
Oui, car d’abord pour faire ses emplettes je l’imagine seule. Exit Basile and co. Et puis maîtresse aime la solitude pour ceux qui l’ignorent.
Quelle serait ma réaction de la voir dans son chatoyant ensemble noir ? Ou le rouge (quoiqu’il fasse trop pluvieux ces temps-ci) ? Monter comme une biche sur ses talons hauts alors que siége une démone sur ces pics. Déambuler telle une mannequin et lécher les vitrines.
Si je la croisais ici, place Tourny, du haut de ses flammèches rousses, je serais un minable. Un lamentable.
Oui mais je la croiserais.... Enfin seuls. Une rencontre parfaite où le hasard a sorti son poker d’as et me l’a donné. La chance irrésistible. Une envie irrépressible de lui sauter dessus. Première solution : Jadis comme le troupeau de fans en furie auprès d’un artiste prêt à lui arracher un bout de vêtement (comme les badauds au passage de jésus christ espéraient un lambeaux de tunique). Je serais sa Magdalena, sa pute des grands jours et sa servante… mais je lui arracherais tout ce que je peux trouver d’elle. Quitte à finir au commissariat me faire rosser (ici ou ailleurs qu’importe). Je mangerais jusqu’à son string en folie car je serais fou. Bien sûr j’aurais pris des coups MAIS CONTENT !
Ou bien, deuxième solution, j’attenterais à sa vie. Comme un ouragan je me jetterais sur elle avec ce que je trouverais et la frapperais dangereusement au visage. Je n’aurais aucune autre raison que d'éxécuter le culte suprême. Les fans les plus débiles (et donc les plus aboutis) ne tueraient-elles pas leurs stars ? C’est le vœu pieux des plus accros d’entres eux : TUER LEUR STAR ! Pourquoi pas moi dans un axer de folie ? Et de nouveau au commissariat on éplucherait les pages de mon blog et on trouverait celui-ci, message prémonitoire, et … puis quoi encore ?
Ou bien encore, troisième solution, je lui propose un si basique verre à un bar (pourquoi pas un chocolat dans une chocolaterie ? une glace chez Hagen das ?). Un basique, comme une barrique. Nase. Mais voilà c’est ma troisième option. Une discussion comme jamais et je ne me générais pas pour la déstabiliser car malgré tout… elle me connaît si peu. Mais la déstabiliser est un art donné à peu de gens, je n’en doute pas. En serais-je capable je ne sais ? Il me faudrait être dans une forme éclatante et que le vie me sorte cette fois : les trois bouts d’affilés ! Et ça, je peux y croire ! La déstabiliser d’ailleurs est-ce le bon mot pour décrire des instants illuminés, éclaireurs des profondeurs, abîmes des abysses, quintessences physiques et immatériels… quelque chose comme la magnificence d’un coffre qui s’ouvre… mais n’y voyez là pas trop d’affect, hors sujet, c’est bien plus que ça ! Et de tout cela je ne serais pour rien. Un flot (de paroles) qui deverserait un onguent délicieux pour nos ames.
Et si j’étais accompagné ? Me suinte mon esprit comme un professeur entendrait la question perfide d’un chieur d’élève tout au fond de la classe. Accompagné ? Et bien adieu Virginie Stéphanie Coralie Sophie C Isabelle l’occasion serait trop belle…
________________________________________________________________________________________________________
/note/
________________________________________________________________________________________________________

Bordeaux en aout, maigre interêt